Détenu depuis près de quinze ans en Indonésie, Mickael Blanc a bénéficié, lundi 20 janvier, d’une mesure de libération conditionnelle.

Au nom du groupe d’amitié France-Indonésie et Timor-Est qu’elle préside, Catherine Procaccia (UMP-Val-de-Marne), s’est réjouie de cette libération. Elle a salué « les efforts des autorités politiques et diplomatiques françaises qui sont régulièrement intervenues pour qu’une issue favorable soit trouvée à cette affaire, dans le respect de la souveraineté du grand pays qu’est l’Indonésie ».

« Nous tenons également à rendre hommage au courage et à la ténacité de la mère de Mickael Blanc, qui n’a cessé de soutenir son fils en prison et qui s’est battue pour obtenir cette décision de la justice indonésienne », a ajouté Catherine Procaccia. Une délégation du groupe d’amitié avait rencontré la mère de Mickael Blanc lors d’un voyage à Jakarta en 2010 et la présidente du groupe d’amitié s’était ensuite entretenue avec elle au Sénat. Au-delà du cas de son fils, son engagement en faveur de l’ensemble des détenus étrangers en Indonésie force l’admiration de tous.

Mais le groupe d’amitié rappelle le sort préoccupant d’un autre de nos ressortissants, Serge Atlaoui, toujours sous le coup d’une condamnation à mort prononcée en Indonésie en 2007 et attend avec impatience que les démarches engagées pour que sa peine soit commuée aboutissent enfin.

Guillaume Gabison
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