Le jeudi 16 janvier 2020, 26 membres de la délégation aux droits des femmes du Sénat[1], issus de différentes sensibilités politiques, ont déposé une question écrite pour exprimer leur préoccupation sur le financement de la création de 1 000 places d’hébergement d’urgence supplémentaires à laquelle s’est engagé le Gouvernement dans le cadre du Grenelle de lutte contre les violences conjugales.

Les sénateurs et sénatrices demandent au ministre chargé de la ville et du logement auprès de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, "de préciser comment, à quelle échéance et avec quels moyens le Gouvernement compte mettre en œuvre cette annonce".

Des associations ont alerté la délégation aux droits des femmes sur ces incertitudes, alors même "qu’il s’agit là d’un aspect essentiel de la protection des victimes de violences intrafamiliales", a souligné Annick Billon (Vendée - groupe Union Centriste), présidente de la délégation aux droits des femmes.

"Le Grenelle de lutte contre les violences conjugales est un processus qui doit engager tous les acteurs, dans la durée", a-t-elle conclu.


[1] Anne-Marie Bertrand, Annick Billon, Maryvonne Blondin, Christine Bonfanti-Dossat, Marta de Cidrac, Laurence Cohen, Laure Darcos, Chantal Deseyne, Nassimah Dindar, Nicole Duranton, Jacqueline Eustache-Brinio, Martine Filleul, Joëlle Garriaud-Maylam, Loïc Hervé, Victoire Jasmin, Claudine Kauffmann, Françoise Laborde, Marc Laménie, Claudine Lepage, Valérie Létard, Viviane Malet, Michelle Meunier, Marie-Pierre Monier, Frédérique Puissat, Laurence Rossignol et Dominique Vérien.

Juliette ÉLIE
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