Question de M. VIRAPOULLE Louis (La Réunion - UC) publiée le 16/10/1986

M. Louis Virapoullé attire l'attention de Mme le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, sur la nécessité de réserver une place toute particulière, au cours des études médicales, à la pharmacologie et à l'amélioration des connaissances sur les médicaments, leurs effets, leurs interactions néfastes et les dangers de la surmédicalisation qui concerne très souvent, au premier chef, les personnes âgées. Il lui demande de bien vouloir lui préciser quelles mesures elle envisage de prendre visant à aller dans ce sens.

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Réponse du ministère : Santé et famille publiée le 05/02/1987

Réponse. -L'enseignement de la pharmacologie fait déjà partie intégrante de la formation dispensée au cours des études médicales. Cette discipline figure à titre obligatoire dans l'enseignement bioclinique général prévu dans la première partie du deuxième cycle des études médicales et peut être suivie à titre complémentaire parmi les enseignements optionnels de ce même deuxième cycle. Elle est également présente dans les programmes de certificat de synthèse clinique et thérapeutique de fin de deuxième cycle ainsi que dans le programme des concours d'internat, en tant que telle et pour chacun des syndromes ou maladies y figurant. Son intérêt n'est plus à démontrer pour l'amélioration de la prescription des médicaments, qui est l'un des objectifs des pouvoirs publics en matière de santé publique. Le ministre chargé de la santé et de la famille veille, en liaison avec le ministre de l'éducation nationale, à ce que cette discipline reçoive toute sa place tant au moyen d'enseignements spécifiques qu'au travers de la formation clinique de tous les futurs médecins, et notamment au cours de l'internat.

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