Question de M. TREILLE Georges (Deux-Sèvres - UC) publiée le 23/10/1986
M.Georges Treille attire l'attention de Mme le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, sur la nécessité de développer l'enseignement gériatrique dans la formation des futurs médecins en incitant les facultés à introduire un minimum d'heures de cours dans le second cycle des études médicales. Il lui demande de bien vouloir lui préciser quelles mesures elle envisage de prendre visant à aller dans ce sens.
- page 1480
Réponse du ministère : Santé et famille publiée le 28/05/1987
Réponse. -La nécessité d'une meilleure approche de l'état physique, pathologique ou non, lié au vieillissement est une préoccupation importante de Mme le ministre qui, en liaison avec M. le ministre chargé de l'enseignement supérieur, souhaite assurer aux médecins et aux futurs médecins la formation la plus appropriée pour faire face aux situations nées de la vieillesse. S'il apparaît difficile d'introduire un enseignement obligatoire spécifique à la gérontologie dans le programme actuel du deuxième cycle des études médicales, fondé essentiellement sur l'enseignement par appareil ou par pathologie, cette discipline fait cependant actuellement l'objet de développements dans le cadre des certificats de deuxième cycle à propos de la pathologie de chaque organe toutes les fois où l'âge infléchit de façon particulière la sémiologie et, corollairement, la thérapeutique. Une réflexion menée par un groupe de travail réuni à l'initiative du ministre chargé de la santéa conduit à insister auprès des responsables de l'enseignement de la gériatrie sur les problèmes spécifiques liés aux prescriptions, à la psychologie et aux polypathologies.
- page 861
Page mise à jour le