Question de M. LONGEQUEUE Louis (Haute-Vienne - SOC) publiée le 31/03/1988
M. Louis Longequeue rappelle à Mme le ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de l'emploi, chargé de la santé et de la famille, qu'a eu lieu à Paris les 22 et 23 octobre 1987 un " symposium international " sur le SIDA, consacré au " dépistage, à l'éthique et aux aspects socio-économiques de la maladie ". Il lui demande de lui indiquer pour quelles raisons, alors qu'elle a déclaré à maintes reprises qu'elle voulait, sur ce sujet, informer, mobiliser et responsabiliser tous les Français, cette rencontre s'est tenue à huis clos. D'autres Etats, notamment les Etats-Unis, se sont efforcés au contraire à la plus grande transparence, au cours de réunions ouvertes au public, avec la participation de scientifiques, de journalistes, de responsables politiques, et de fonctionnaires. N'est-il pas regrettable qu'en France on ait évité le débat public, en laissant les spécialistes débattre entre eux ?
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La question est caduque
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