Question de M. BRANTUS Pierre (Jura - UC) publiée le 19/01/1989
M. Pierre Brantus appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle sur l'une des conséquences de l'abaissement de l'âge de la retraite à soixante ans. Il lui précise que la progression du chômage s'élève à 0,1 p. 100 entre 1985 et 1988. Toutefois, cette donnée ne fait pas apparaître le nombre des chômeurs de longue durée, qui s'élève à 800 000. L'abaissement de l'âge de la retraite a dévalorisé les salariés qui arrivent au terme de leur activité professionnelle. Les cinquante-cinq - soixante ans et les cinquante - cinquante-cinq ans n'ont pratiquement plus de chance de retrouver un emploi. Dans le premier cas, la durée moyenne d'indemnisation par les Assedic est de vingt-sept mois, dans le second cas, elle est de dix-sept mois. De ce fait, le chômage des personnes de cinquante - soixante ans se traduit par une augmentation de 12 p. 100 sur quinze mois. Une analyse plus fine conduit à une augmentation de 6 p.100 pour les cinquante - cinquante-cinq ans et de 25 p. 100 pour les cinquante-cinq - soixante ans. Il lui demande en conséquence que des mesures soient prises le plus rapidement possible afin d'enrayer le chômage des salariés ayant dépassé cinquante ans. Ceux-ci ont une expérience que les diplômes des plus jeunes ne peuvent remplacer : ils sont en mesure de former au mieux des jeunes, en leur donnant une connaissance parfaite de l'entreprise.
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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.
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