Question de M. CÉSAR Gérard (Gironde - RPR) publiée le 15/11/1990

M. Gérard César s'inquiète auprès de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer sur sa décision, différée de mois en mois, du choix de tracé de l'autoroute Bordeaux-Périgueux. Après présentation de la remarquable étude du C.E.T.E. aux chambres consulaires, aux conseils municipaux, aux conseils généraux de la Gironde et de la Dordogne, les avis ont été transmis fin juin 1990 par les soins de l'administration préfectorale. A ce jour, malheureusement, que ce soit sur la R.N. 89 ou le C.D. 936, le nombre de morts et de blessés ne cessent de s'aggraver. Il lui demande de prendre une décision rapide qui ferait avancer ce dossier, favorisant ainsi la liaison autoroutière entre les différentes régions françaises, mais également entre les autres pays européens.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 04/04/1991

Réponse. - Après un examen approfondi du dossier technique et du bilan de la concertation locale sur les études préliminaires de la section d'autoroute Bordeaux-Périgueux, le principe d'une option de tracé empruntant la vallée de l'Isle, à hauteur de Libourne jusqu'à la rocade sud de Périgueux, a été retenu par décision ministérielle du 18 décembre 1990. Cette décision prévoit en outre que l'avant-projet sommaire de l'opération devra comprendre une bretelle autoroutière concédée entre Mussidan et Bergerac. La région Aquitaine et les départements de la Gironde et de la Dordogne ont, quant à eux, manifesté leur volonté d'aménager la R.D. 986 à trois voies entre Bergerac et Libourne.

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