Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - RI) publiée le 03/06/1993
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de la défense sur certains articles de presse parlant de la réduction éventuelle du nombre d'avions de combat prévue par ses prédécesseurs et aggravant encore les perspectives. En effet, il était question de passer de 450 à 420 ou à 380 appareils mais, en aucun cas, à 320. Il lui demande à ce propos : a) s'il peut démentir ce dernier chiffre ; b) s'il pense adopter la solution d'une telle diminution du nombre d'avions de combat ou procéder à un réexamen de cette question.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 29/07/1993
Réponse. - En raison du bouleversement du contexte international, une réflexion politique et stratégique s'est engagée, sous l'impulsion du Premier ministre, sur la définition des missions nouvelles et sur les moyens dont notre défense aura besoin d'ici à la fin de la décennie. Les conclusions de la commission chargée de cette réflexion seront publiées dans un " Livre blanc ". Elles orienteront la loi de programmation militaire qui sera présentée au Parlement en 1994. Sans attendre les résultats qui permettront de fixer le format définitif de l'armée de l'air à l'horizon 2000, il apparaît d'ores et déjà nécessaire de tenir compte de certaines données, notamment le coût croissant des programmes d'armement, pour engager la restructuration de nos forces. Le nombre d'avions de combat en service dans l'armée de l'air devrait se stabiliser à environ 390 appareils en ligne à l'horizon 1997. D'ores et déjà, l'armée de l'air a donc réduit le format de sa flotte de combat en retirant du service les appareils les plus anciens (Mirage III E, Mirage V F et les premiers Mirage F1 C). Ces retraits sont compensés en partie par les premières livraisons du Mirage 2000 D, appareil tactique neuf, et du Mirage F 1 CT, à vocation tactique et de défense aérienne issu de la modernisation du Mirage F 1 C.
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