Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - RI) publiée le 15/07/1993
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de la défense sur le problème que pose une certaine inaction du GLAM. En effet, si les mesures d'économie prises par M. le Premier ministre vont dans le sens de la politique préconisée par le Gouvernement, il n'en demeure pas moins que l'entraînement des pilotes et l'entretien des appareils ne devraient pas souffrir d'un manque de vols. D'autres missions utiles peuvent leur être confiées. Il serait heureux d'avoir son point de vue à ce sujet.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 09/09/1993
Réponse. - Les activités aériennes du groupe de liaisons aériennes ministérielles (GLAM) pour l'année 1993 doivent être réduites de 30 p. 100 par rapport à l'année 1992 à la demande du Premier ministre. C'est ainsi que le nombre d'heures de vol ne devrait pas dépasser 2 962 en 1993 contre 4 231 en 1992. Le potentiel consommé (1 457 heures de vol) durant ce premier semestre de l'année s'inscrit donc dans cette perspective. Une activité avoisinant les 3 000 heures de vol par an ne devrait pas altérer le savoir-faire des équipages ni la rentabilité des appareils. Toutefois, si nécessaire, des dispositions seront prises afin que les pilotes du GLAM conservent une activité aérienne suffisante au sein d'autres unités de l'armée de l'air. Par ailleurs, d'autres missions que celles effectuées au profit des membres du Gouvernement peuvent être assignées aux avions du GLAM conçus pour un transport rapide sur de longues distances tels que des évacuations sanitaires ou des transports urgents d'autorités civiles ou militaires dans un cadre opérationnel ou humanitaire.
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