Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - RI) publiée le 27/07/1995
M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur l'importance que comporte, pour nos pilotes, le minimum de 15 heures de vol par mois. Descendre en dessous serait catastrophique. Il lui demande si ce minimum est toujours de rigueur et sera maintenu.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 21/09/1995
Réponse. - L'entraînement aérien des pilotes de combat doit tenir compte du prix de revient des carburants aériens, des frais d'entretien et de maintien à niveau des matériels, ainsi que des coûts de fonctionnement. Les prix actuels des carburants correspondent aux prévisions retenues pour l'élaboration du budget pour 1995. En revanche, la réduction constante, ces dernières années, des crédits d'entretien et de maintien à niveau des matériels, entraîne une baisse de la disponibilité moyenne des avions de combat d'environ 1 p. 100 par an. Toutefois, le niveau de l'activité des pilotes de combat n'en sera pas affecté pour 1995. Par ailleurs, les crédits de fonctionnement connaissent une importante insuffisance structurelle. C'est ainsi qu'au cours du premier semestre 1995, sept campagnes de tir, trois campagnes d'entraînement au combat aérien et plusieurs exercices nationaux et interalliés, qui concourent au maintien de l'aptitude opérationnelle des pilotes de combat, ont dû être annulés. Cependant, les crédits alloués à l'armée de l'air, dans le cadre du collectif budgétaire, permettront de réaliser les activités prévues au cours du second semestre. Dans ces conditions, pour l'année 1995, si les prix des carburants se maintiennent au niveau actuel, l'objectif de quinze heures de vol par mois, soit cent quatre-vingt heures dans l'année, sera maintenu pour les pilotes de combat.
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