Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 17/07/1997
M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie le recueil du Secours catholique intitulé " Les pauvres ont leur mot à dire ", regroupant " des paroles de personnes en difficulté recueillies dans les permanences du Secours catholique en janvier et février 1996 ". A la question : " Que faudrait-il changer dans l'éducation et la formation pour réussir sa vie professionnelle ? ", une personne a répondu : " Un suivi scolaire pour les enfants dont les parents ont des difficultés financières et sont eux-mêmes analphabètes pour la plupart. " Il lui demande s'il envisage de renforcer les suivis scolaires pour les élèves les plus en difficulté.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 11/09/1997
Réponse. - Conformément à la loi no 89-486 du 10 juillet 1989 d'orientation sur l'éducation, l'école a vocation à accueillir tous les enfants et doit leur permettre de tirer le meilleur profit de leur scolarité et participe à leur intégration dans la société. L'organisation de la scolarité, de l'école maternelle à la fin de l'école élémentaire, en cycles pédagogiques (le cycle des apprentissages premiers, le cycle des apprentissages fondamentaux, le cycle des approfondissements) permet de prendre en compte les difficultés propres de chaque enfant et ses rythmes d'apprentissage. Les dispositions pédagogiques mises en oeuvre dans chaque cycle favorisent l'activité contrôlée et l'éveil des enfants et peuvent donner lieu à une répartition, par le maître ou par l'équipe pédagogique, des élèves en groupes en fonction notamment du rythme de chacun. La durée passée dans l'ensemble des cycles peut également être allongée ou réduite d'un an afin de mettre en oeuvre des pédagogies appropriées aux besoins des élèves. Enfin, les enfants qui présentent des difficultés peuvent bénéficier d'aides particulières apportées par des maîtres spécialisés intervenant au sein des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED). De plus, l'école se doit d'entretenir des relations suivies avec les parents, que ce soit pour l'accueil des familles, les opérations portes ouvertes ou des réunions d'information menées par le directeur d'école. Ces relations sont essentielles dans le cas d'élèves qui rencontrent des difficultés.
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