Question de M. HYEST Jean-Jacques (Seine-et-Marne - UC) publiée le 25/06/1998
M. Jean-Jacques Hyest attire l'attention de Mme le ministre de la jeunesse et des sports sur les conséquences des différentes grèves dans les services publics ou dans les entreprises dépendant de l'Etat telles qu'Air France, à la veille de grands événements mondiaux comme la Coupe du monde de football. Il s'interroge sur l'image de la France et lui demande si la multiplication des préavis de grèves à la veille de grands événements sportifs ne serait pas de nature à handicaper gravement les chances de notre pays de se voir désigné, dans un proche avenir, organisateurs des jeux Olympiques d'été.
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Réponse du ministère : Jeunesse publiée le 30/07/1998
Réponse. - Mme la ministre de la jeunesse et des sports tient à souligner et à saluer la mobilisation sans faille de l'ensemble des salariés de la France durant la Coupe du monde de football que ce pays a eu le privilège d'accueillir en 1998. Aucun service public impliqué dans la réussite de l'événement ne s'est dérobé à ses missions. Les agents des services de sécurité et de défense, des entreprises de transports et de télécommunication, des hôpitaux et de l'équipement se sont mobilisés avec succès. Pour ce qui est de la grève des pilotes d'Air France, elle n'a eu aucune conséquence sur le déroulement de la Coupe du monde de football. L'accord intervenu le 10 juin 1998 entre la direction de la compagnie et les représentants des pilotes a permis à Air France d'assurer dans de très bonnes conditions les déplacements des équipes, des journalistes, des personnalités officielles et des supporters. Ainsi, l'implication de plusieurs centaines de milliers d'agents de l'Etat, des collectivités locales concernées, des entreprises publiques et privées, a été décisive pour la réussite de la Coupe du monde.
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