Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 29/06/2000

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur sa réponse à la question nº 18053 parue à la page 3805 du Journal officiel, questions remises à la présidence du Sénat, réponses des ministres aux questions écrites, du 18 novembre 1999 dans laquelle il est indiqué que le processus d'évaluation de la formation complémentaire aux premiers secrours de la route, " qui doit porter sur des échantillons significatifs, débute actuellement, et il sera possible prochainement de disposer des premiers chiffres fiables et pertinents ". Il lui demande si à ce jour une telle étude a été menée à son terme. Dans l'affirmative, quel en est le bilan, quelles conclusions en ont été tirées et dans la négative quand le sera-t-elle ?

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 07/12/2000

Réponse. - L'honorable parlementaire appelle l'attention du ministre de l'intérieur sur le bilan quantitatif de la formation complémentaire aux premiers secours sur la route dispensée depuis sa création par arrêté du 16 mars 1998. L'évolution de cette formation est conforme aux objectifs de l'Observatoire national du secourisme, dans la mesure où les efforts des deux premières années ont été axés essentiellement sur la formation des formateurs dans cette discipline. L'année 1999 constitue la première année pleine qui permettra une évaluation quantitative dans ce domaine. Chaque année, la direction de la défense et de la sécurité civiles questionnne ses partenaires " organismes habilités et associations agréées pour la formation aux premiers secours " par l'intermédiaire des préfets. La collecte de ces renseignements, la saisie informatique, le traitement et la vérification de ces données complexes demandent plus de dix mois avant de pouvoir être présentés à l'Observatoire national du secourisme. Ainsi, les chiffres de l'année 1999 ne seront pas connus avant la fin de la présente année. Ce délai apparaît incompressible dans la mesure où ce genre de statistiques est tributaire essentiellement des disponibilités du milieuassociatif bien souvent constitué exclusivement de bénévoles.

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