Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 08/03/2001
M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de la défense sur le retrait prématuré du service de la frégate Suffren. Il demande comment sera assurée la protection du porte-avions Charles-de-Gaulle. Il est en effet nécessaire de déployer, pour répondre aux critiques tactiques, deux frégates autour du Charles-de-Gaulle. Il demande également si en attendant la livraison du Forbin en 2006 et du Chevalier-Paul en 2008 la marine française devra bénéficier d'une escorte fournie par la marine d'un pays membre de l'Otan dans le cadre d'une intervention où la France participerait à une coalition.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 17/05/2001
Réponse. - Le coût élevé du maintien en condition opérationnelle de la frégate Suffren ayant entraîné sa mise en position de complément le 1er avril 2001, la marine nationale doit faire face à une difficulté momentanée jusqu'à l'entrée en service de la frégate Forbin. L'emploi et la disponibilité des trois autres frégates antiaériennes actuellement en service seront optimisés afin d'assurer la permanence de la protection du porte-avions Charles-de-Gaulle qui nécessite, selon le contexte, un à deux bâtiments de ce type. Cette protection devrait ainsi être assurée pendant la période considérée avant le retour au format à quatre bâtiments de défense antiaérienne nécessaire pour permettre à la marine d'accomplir l'ensemble de ses missions. Pour les missions qui pourraient conduire à escorter, en plus du Charles-de-Gaulle, une autre force, par exemple un groupe constitué autour de bâtiments amphibies, le recours aux forces navales appartenant à l'Europe ou à l'OTAN pourrait être envisagé.
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