Question de Mme BIDARD-REYDET Danielle (Seine-Saint-Denis - CRC) publiée le 21/02/2002
Mme Danielle Bidard-Reydet attire une nouvelle fois l'attention de M. le ministre de la recherche quant au devenir de la recherche au sein du groupe Aventis. La fermeture du site de Romainville apparaît de nouveau comme la solution retenue par les dirigeants d'Aventis. Des décisions en ce sens semblent imminentes. Au delà des emplois menacés, c'est toute la politique de la recherche sur les sciences de la vie qui est visée. Cette fermeture remettrait notamment en cause les liens tissés depuis des années entre les chercheurs de l'industrie pharmaceutique et ceux de la santé publique. Or il s'agit d'un enjeu majeur pour l'évolution de la santé en France et dans le monde. Par ailleurs, les multinationales focalisent la recherche sur les maladies les plus rentables et renoncent aux autres. Dans cette optique Aventis a abandonné la recherche sur une molécule efficace contre la candidose, maladie touchant les patients immuno-déprimés atteints du Sida ou du cancer. La fermeture envisagée du site de Romainville se situe dans ce contexte de diminution du nombre d'axes thérapeutiques en France, alors que l'entreprise va présenter cette semaine des profits gigantesques. Les salariés d'Aventis, les chercheurs et un grand nombre d'élus demandent la mise en place d'une table ronde avec les ministères concernés (recherche, industrie, emploi, santé) et la direction d'Aventis, avec pour objectif de construire une solution concrète permettant le maintien du potentiel scientifique et des emplois sur ce site. Elle lui demande ce qu'il compte faire pour répondre favorablement à cette demande ?
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La question est caduque
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