Depuis New York, où elle assistait à l’Assemblée générale des Nations Unies, la présidente du groupe d’amitié France-Palestine du Sénat, Gisèle Jourda, a salué "un moment historique qui rend aux Palestiniens leur dignité et inscrit de manière intangible leur droit à vivre dans un État de Palestine indépendant et souverain".
Cet acte fort, suivi par de nombreux autres pays, constitue selon la présidente "une première étape, indispensable mais non suffisante, pour que l’État de Palestine devienne réalité". Ainsi, la Déclaration de New York sur le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution des deux États adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 12 septembre 2025 doit constituer la feuille de route à partir de laquelle la communauté internationale accompagnera le retour sur le chemin de la paix.
Le groupe d’amitié appelle à la libération immédiate de tous les otages, la mise en œuvre rapide d’un cessez-le-feu permanent à Gaza et l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie. Il sera également attentif au respect des engagements de l’Autorité palestinienne tel qu’énoncés dans le courrier de son président Mahmoud Abbas en date du 9 juin 2025, notamment en ce qui concerne le droit d’Israël d’exister en tant qu’État, en paix et en sécurité, conformément au droit international, la démilitarisation du Hamas et son exclusion de la gouvernance future de la Palestine.
De retour d’une mission menée du 8 au 12 septembre à Jérusalem, Bethléem et Ramallah, une délégation du groupe d’amitié conduite par Gisèle Jourda a pu mesurer l’étendue des défis à relever pour concrétiser l’émergence d’un État de Palestine. Pour la présidente, "le jour d’après, c’est aujourd’hui : il nous appartient, à tous les partisans de la paix, d’unir nos efforts pour tourner la page de la violence".

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