C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition de Jean-François Humbert, ancien sénateur et président du groupe d’information internationale sur le Tibet de 2009 à 2015. Son départ constitue une perte majeure pour toutes celles et tous ceux qui, en France comme ailleurs, portent la cause de la liberté et des droits fondamentaux.
Tout au long de son mandat au Sénat, alors qu’il présidait le groupe d’information internationale sur le Tibet, Jean-François Humbert s’est distingué par un engagement clair, constant et courageux en faveur du peuple tibétain. Il a œuvré sans relâche pour maintenir cette question de justice internationale au cœur du débat parlementaire français. À travers ses interventions, ses initiatives et son écoute attentive des représentants de la communauté tibétaine, il a su rappeler l’importance de défendre la préservation d’une culture millénaire.
Jean-François Humbert considérait que la solidarité envers le Tibet était un devoir moral. Il a participé à porter cette voix souvent étouffée, à sensibiliser les institutions françaises et à affirmer que la France ne devait jamais se détourner de la défense des peuples opprimés.
Nous saluons aujourd’hui la mémoire d’un homme intègre, profondément engagé, dont l’action a contribué à maintenir vivante, au sein du Parlement, l’attention portée à la situation tibétaine.
Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches ainsi qu’à l’ensemble de ceux qui ont travaillé à ses côtés et partagé ses convictions.
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Thierry Munier, secrétaire exécutif
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