SEANCE DU 5 JUIN 2001


M. Christian Pierret, secrétaire d'Etat. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'Etat.
M. Christian Pierret, secrétaire d'Etat. Je demande la priorité pour l'amendement n° 131, tendant à insérer un article additionnel après l'article 15, monsieur le président.
M. le président. Quel est l'avis de la commission sur cette demande de priorité ?
M. Philippe Marini, rapporteur général. Favorable.
M. le président. Il n'y a pas d'opposition ?...
La priorité est ordonnée.
J'appelle donc en discussion, par priorité, l'amendement n° 131, déposé par le Gouvernement, et tendant à insérer, après l'article 15, un article additionnel ainsi rédigé :
« L'article 706 du code de procédure pénale est ainsi modifié :
« I. - Au début du premier aliéna, les mots : "Peuvent exercer des fonctions d'assistant spécialisé" sont remplacés par les mots : "Peuvent être affectés en qualité de conseiller technique".
« II. - Le deuxième alinéa est remplacé par neuf alinéas :
« Les conseillers techniques participent, sous la direction et le contrôle des magistrats auprès desquels ils sont placés, à l'activité de ces magistrats.
« Ils assistent les magistrats du ministère public dans l'exercice des pouvoirs qui sont conférés à ces derniers par la loi et le juge d'instruction dans tous les actes d'information.
« A la demande de ces magistrats, ils peuvent :
« - mettre en oeuvre les pouvoirs que ces magistrats tiennent de l'article 132-22 du code pénal ;
« - participer, quel que soit le cadre procédural, aux auditions, interrogatoires et confrontations réalisés par le ou les magistrats ou, sur instructions de ceux-ci, par les enquêteurs ;
« - participer, dans les mêmes circonstances et sous les mêmes conditions, aux perquisitions opérées par le ou les magistrats ou, sur instructions de ceux-ci, par les enquêteurs.
« La participation des conseillers techniques aux actes de la procédure mentionnée dans les procès-verbaux correspondants.
« Dans le cadre de leurs attributions, ils peuvent rédiger et signer des notes écrites qui sont versées au dossier.
« Les conseillers techniques ont compétence dans les limites territoriales des juridictions auprès desquelles ils sont affectés et peuvent accompagner les magistrats lorsqu'ils se déplacent hors de leur ressort : ils peuvent également en cas d'urgence et sur réquisition expresse de ceux-ci exécuter les missions ci-dessus énumérées sur l'ensemble du territoire national. »
« III. - Dans le dernier alinéa, les mots : "les asistants spécialisés" sont remplacés par les mots : "les conseillers techniques".
La parole est à M. le secrétaire d'Etat.
M. Christian Pierret, secrétaire d'Etat. Cet amendement, qui s'insère après l'article 15, est constitué par un article additionnel dont je résume très brièvement le dispositif.
La fonction d'assistant spécialisé des magistrats a été créée par l'article 91-I de la loi n° 98-546 du 2 juillet 1998 portant diverses dispositions d'ordre économique et financier, codifié à l'article 706 du code de procédure pénale. Les premiers assistants spécialisés ont pris leurs fonctions le 1er juin 1999. Dans l'esprit du législateur de 1998, il s'agissait de mettre à la disposition des magistrats chargés des procédures économiques et financières les plus lourdes une équipe de collaborateurs de haut niveau, afin de leur permettre d'exercer plus efficacement leur pouvoir en suscitant un travail en équipe.
En revanche, il n'était pas dans son intention de faire de ces personnes des acteurs de la procédure pénale.
En effet, il avait semblé que ces personnes devraient se consacrer à un travail d'aide à la décision et non sesubstituer aux enquêteurs ou aux experts.
L'absence de précision dans la loi quant aux missions pouvant être confiées à ces assistants spécialisés, si elle a permis le développement d'expériences d'une riche diversité, a conduit à des interrogations et à des contentieux sur les modalités de leurs interventions.
Plus fondamentalement, le silence des textes a conduit à l'occultation du rôle des assistants dans les procédures alors que leurs intervention dans celles-ci étaient de notoriété publique, ce qui a été contesté par la défense au nom du principe du contradictoire.
Par ailleurs, sur un plan plus subjectif, il apparaît que cette occultation du travail des assistants est peu motivant pour les agents concernés, qui sont des spécialistes de haut niveau, ayant dans le passé exercé des fonctions de responsabilité. Pour cette même raison, il apparaît nécessaire de leur attribuer un titre plus conforme à leurs missions.
C'est pourquoi il est nécessaire, sans remettre en cause le cadre général de l'intervention de cette catégorie de collaborateurs, rebaptisés « conseillers techniques », de préciser dans la loi leurs missions, afin principalement de les faire apparaître dans la procédure.
Tel est l'objet du présent amendement, qui, pour l'essentiel, modifie le deuxième alinéa de l'article 706 du code de procédure pénale et consacre la doctrine d'emploi des conseillers techniques.
M. le président. Quel est l'avis de la commission ?
M. Philippe Marini, rapporteur général. La question soulevée à travers cet amendement est extrêmement importante. Aussi la commission s'étonne-elle que de telles dispositions soient ainsi proposées par le biais d'un amendement du Gouvernement, qui n'a été transmis que très peu de temps avant que ne s'ouvre notre débat.
Il n'est pas question, mes chers collègues, de contester la nécessité dans laquelle se trouvent les magistrats d'être correctement éclairés par des études spécialisées. Il est clair que le contentieux économique et financier se développe de plus en plus, en particulier au pénal, et que les magistrats, qu'il s'agisse du parquet ou du siège, ont besoin de collaborateurs aptes à lire des bilans, à décortiquer des mouvements financiers complexes, à savoir entrer dans des procédures internationales très pointues, par exemple.
Dès lors, la mise en place de ces personnels spécialisés auprès des magistrats des pôles financiers est assurément une bonne chose.
Cela dit, nous nous trouvons, monsieur le secrétaire d'Etat, dans le domaine de la procédure pénale, secteur excessivement délicat, où les poids et contrepoids doivent être judicieusement appréciés.
A la lecture de l'amendement qui nous est proposé, on est amené à se poser toute une série de questions.
Ainsi, les conseillers techniques sont-ils placés, pour certains d'entre eux, auprès du ministère public, pour d'autres, au sein de la même juridiction, auprès de magistrats du siège ? Ou bien les mêmes conseillers techniques vont-il servir simultanément, d'un côté, auprès du parquet et, de l'autre, auprès du siège ?
Lorsqu'on évoque leur participation à des actes de procédure - à des auditions, à des interrogations, à des confrontations, à des perquisitions - s'agira-t-il pour eux de se borner à accompagner des magistrats ou bien les laissera-t-on, comme le texte que nous avons sous les yeux nous incline à le penser, jouer, dans certains cas de figure, un rôle personnel plus actif, plus déterminant, puisqu'il est question d'actes qui seraient réalisés sur instruction des magistrats par les enquêteurs ?
Bien des points pratiques devraient être examinés, décortiqués. Or une commission des finances n'est pas faite pour cela, monsieur le secrétaire d'Etat. Nous sommes en train d'examiner un texte financier, fourre-tout, si bien que nous avons l'illusion d'être aussi compétents au sujet de la Compagnie nationale du Rhône que des marchés de l'Etat et des collectivités locales. Et il nous faudrait, en plus, savoir répondre, en l'espace de quelques jours, sur la procédure pénale ? Franchement, pardonnez-moi, mais ce n'est pas possible ! Des sujets de fond surgissent à la lecture de cet amendement.
Au demeurant, nous nous interrogeons sur l'urgence de la mesure : pourquoi cette précipitation ? Après tout, voilà un an à peu près, nous débattions encore du projet de loi sur la présomption d'innoncence. Nous avons alors, monsieur le secrétaire d'Etat, remis à plat toute la procédure pénale et modifié considérablement - Dieu sait qu'on en entend parler dans les cours et les tribunaux ! - les façons de travailler des différents magistrats, juges d'instruction et magistrats du parquet.
Les excellents conseillers techniques dont il est question, comme vous l'avez rappelé, ont pris leurs fonctions au plus tôt le 1er janvier 1999. Il s'agissait de savoir - le groupe de travail spécialisé mandaté par la chancellerie n'a pas encore remis son rapport - il s'agissait de savoir, dis-je, comment incorporer ces agents spécialisés, ces enquêteurs, qui sont souvent des fonctionnaires mis en position de détachement. C'est peut-être là qu'on rejoint Bercy puisque de nombreux fonctionnaires des administrations financières sont ainsi placés auprès des magistrats !
Monsieur le secrétaire d'Etat, je ne poursuivrai pas plus avant cet exposé. Vous l'aurez compris, la commission des finances n'estime pas être en mesure d'approfondir suffisamment ce sujet pour se prononcer et, le cas échéant, pour présenter des contre-propositions.
Dans ces conditions, elle ne peut qu'émettre un avis défavorable sur ce dispositif. Mais soyons clairs : nous ne contestons nullement la nécessité pour les magistrats de disposer de moyens humains et de compétences...
M. Michel Charasse. Qu'ils n'ont pas !
M. Philippe Marini. ... pour les aider à assumer leurs lourdes responsabilités. Toutefois, il faut que les rapports entre les uns et les autres soient bien déterminés. Avec ce que l'on nous propose, on crée une catégorie supplémentaire d'acteurs de la procédure pénale. Cela ne peut se faire dans les conditions qui nous sont soumises ce soir, monsieur le secrétaire d'Etat.
M. Gérard Braun. Très bien !
M. le président. Je vais mettre aux voix l'amendement n° 131.
M. Michel Charasse. Je demande la parole pour explication de vote.
M. le président. La parole est à M. Charasse.
M. Michel Charasse. Monsieur le président, je suis personnellement très ennuyé par cet amendement.
En effet, comme l'a très bien dit M. le rapporteur général, les assistants ou les conseillers techniques visés dans cet amendement sont très utiles et ils ont permis de contribuer à combler une lacune importante dans l'enseignement des magistrats, à qui l'on apprend à l'école de Bordeaux tout et n'importe quoi, sauf les choses auxquelles ils devront s'attaquer, notamment dans le domaine économique et financier. Par conséquent, qu'ils soient assistés par des gens qui commettent moins d'erreurs de raisonnement qu'eux, cela me paraît très utile et, de ce point de vue, je ne ferai aucune contestation sur le fond, monsieur le secrétaire d'Etat, quant à la mise en place de ces « pôles financiers ».
Au demeurant, le texte que vous nous soumettez est particulièrement inquiétant.
Tout d'abord, d'un point de vue purement constitutionnel, il s'agit d'un cavalier législatif : le projet de loi dont nous discutons comporte un certain nombre de dispositions d'ordre économique et financier alors que lui vise la procédure pénale...
M. Philippe Marini, rapporteur général. Exactement !
M. Michel Charasse. ... et qu'il n'a rien à voir avec l'économique et le financier, même s'il traite des assistants économiques, puisque c'est pour les délits économiques. Or, aucune autre disposition du texte ne porte sur des délits, aucune autre disposition ne porte sur le droit pénal. Par conséquent, monsieur le président, il s'agit bien d'un cavalier législatif. Aussi souhaiterais-je que le Sénat soit consulté, conformément à son règlement, à ce sujet.
Par ailleurs, cet amendement a sans doute été rédigé par un des magistrats concernés qui n'a pas un très grand souci de la procédure et surtout pas des règles.
Ecoutez bien, mes chers collègues.
Tout d'abord, je voudrais noter que les personnes qui n'ont pas la qualité de magistrat peuvent participer aux activités du parquet mais jamais du siège. Les inspecteurs du travail font des actes de police judiciaire, et je ne parle pas des maires et adjoints, des fonctionnaires de police et de quelques autres agents publics qui ont des attributions de police judiciaire : les gardes-pêche, les gardes-chasse, etc. Mais vous ne trouvez jamais de personnages n'ayant pas la qualité de magistrat du siège auprès des magistrats du siège. C'est donc une exception majeure à des règles très anciennes qui nous est proposée.
Ensuite, monsieur le président, je lis au paragraphe II : ils peuvent « participer, quel que soit le cadre procédural, aux auditions, interrogatoires et confrontations... ». Cela, mes chers collègues, c'est contraire à la Constitution puisque les intéressés n'ont pas la qualité de magistrat du siège, n'ont pas l'indépendance requise, ne relèvent pas du statut de la magistrature et ne peuvent donc pas participer, comme l'a prévu l'article 66 de la Constitution, à la garantie de la liberté individuelle, qui est confiée à l'autorité judiciaire.
Par conséquent, cette disposition, monsieur le secrétaire d'Etat - comme ce n'est probablement pas vous qui avez rédigé le texte, je peux vous parler en toute franchise - est parfaitement inconstitutionnelle.
Si cet amendement devait être voté, il faudrait donc, à tout le moins, prévoir que les conseillers techniques assistent les magistrats et non pas seulement, comme il est mentionné au paragraphe II, qu'ils « participent, sous la direction et le contrôle des magistrats,... ».
En outre, il faudrait prévoir, - et c'est un souci que j'ai en permanence depuis que l'institution de ce nouveau corps - le fait que les intéressés doivent être tenus au secret professionnel pour les affaires dont il ont eu à connaître avant leur arrivée au pôle financier.
Ils ne sont pas placés auprès des magistrats pour faire de la délation en apportant avec eux les dossiers dont ils ont eu à connaître à la douane, aux impôts ou ailleurs !
Et si, par hasard, dans le cadre des activités qu'ils exercent auprès des magistrats, ils doivent traiter le cas d'une personne ou un dossier dont ils ont eu à connaître en qualité d'inspecteur des impôts ou d'inspecteur des douanes ou de la Banque de France, la règle serait qu'ils se déportent. Or rien n'est prévu à cet égard. Et nous connaissons un certain nombre de juges d'instruction de la galerie financière de Paris au savoir-faire expéditif et limité, comme disait avant moi quelqu'un de célèbre, qui sont capables de tout et qui pourraient les utiliser pour tout et surtout pour n'importe quoi !
Par conséquent, mes sentiments républicains et l'idée que je me fais du droit en France, du droit pénal en particulier, ne me permettent pas de voter cet amendement.
Cela étant, je pense qu'il serait beaucoup plus élégant pour le Sénat - car il n'est pas question de contester sur le fond un certain nombre de mesures dont M. le rapporteur général a très justement dit tout à l'heure qu'elles étaient indispensables - de considérer qu'il s'agit d'un cavalier et de le déclarer irrecevable.
M. le président. Le règlement prévoit effectivement une telle possibilité, monsieur Charasse, mais à condition que la motion d'irrecevabilité de l'amendement soit déposée avant la discussion dudit amendement. Or nous en sommes aux explications de vote et nous ne pouvons plus faire demi-tour.
M. Michel Charasse. Je demande la parole pour un rappel au règlement.
M. le président. La parole est à M. Charasse.
M. Michel Charasse. Monsieur le président, premièrement, j'ai pris le paquet d'amendements en arrivant en séance, et l'amendement n° 131 n'y était pas !
M. Gérard Braun. Tout à fait !
M. Michel Mercier. Il y avait deux paquets !
M. Michel Charasse. Deuxièmement, le Gouvernement, comme c'est son droit, a demandé une discussion par priorité.
En tout cas, j'ai découvert l'amendement en entendant M. le secrétaire d'Etat.
Par conséquent, je dis que c'est un cavalier législatif, et je souhaite que la motion d'irrecevabilité soit mise aux voix.
M. Gérard Braun. Très bien !
M. le président. Monsieur Charasse, selon le service de la séance, la liasse complète des amendements a été distribuée.
M. Michel Charasse. Moi, je n'ai pas eu l'amendement n° 131 !
M. Philippe Marini, rapporteur général. Il fallait aller jusqu'au bout de la liasse !
M. le président. On m'affirme que cet amendement a, comme les autres, été distribué. Si vous ne l'aviez pas sous les yeux au moment où il a été présenté, c'est parce que celui-ci a été appelé par priorité. De toute façon, il a été déposé le 29 mai et il a été examiné par la commission des finances.
Je vais mettre aux voix l'amendement n° 131.
M. Paul Loridant. Je demande la parole pour explication de vote.
M. le président. La parole est à M. Loridant.
M. Paul Loridant. Cet amendement que, comme beaucoup d'entre nous, je découvre en séance, me paraît en effet important. M. le rapporteur général l'a dit et, à sa façon, M. Charasse l'a indiqué aussi.
Il se trouve que je connais quelques-uns de ces assistants de magistrat. Certains sont hauts fonctionnaires, d'autres sont des agents de la Banque de France détachés auprès de ces magistrats financiers.
Je veux bien qu'on les fasse participer à des auditions, à des interrogatoires, mais encore faudrait-il s'assurer qu'ils ont des qualités de magistrat.
M. Michel Charasse. Ils n'ont pas la formation !
M. Paul Loridant. Bien sûr ! Ce sont des techniciens de la finance !
M. Michel Charasse. Exactement !
M. Paul Loridant. Dès lors, il me paraît tout de même singulier de leur donner un pouvoir dans un cadre procédural.
Par ailleurs, sans mettre en cause une seconde la compétence de la commission des finances et du rapporteur général, je pense que la commission des lois doit nous faire connaître son point de vue. Si elle n'a pas débattu de l'amendement, qu'au moins son rapporteur nous expose à titre personnel son opinion. La sagesse voudrait que le Sénat l'entende.
Sur le fond, je suis tout à fait d'accord pour que les magistrats spécialisés de la section financière bénéficient de toutes les compétences. Il est vrai que les circuits de blanchiment et de détournement de fonds sont d'une extrême complexité, d'autant que toutes les opérations se font maintenant par ordinateur. Pour autant, je crois qu'il faut préserver les libertés fondamentales et ne pas laisser faire n'importe quoi dans ce domaine.
Voilà pourquoi il est indispensable que la commission des lois nous éclaire.
M. Pierre Jarlier, rapporteur pour avis. Je demande la parole.
M. le président. La parole est à M. Jarlier, rapporteur pour avis.
M. Pierre Jarlier, rapporteur pour avis. J'aimerais répondre à la sollicitation de M. Loridant, mais ce sera difficile pour une raison simple : la commission des lois n'a pu examiner cet amendement, qui ne lui a été communiqué que plusieurs jours après qu'elle se fut réunie pour examiner ce projet de loi.
Compte tenu des arguments qui ont été avancés par les uns et les autres, et aussi du contenu même de cet amendement, il est absolument nécessaire qu'un débat à son sujet ait lieu en commission des lois.
Par ailleurs, une question se pose : si le cadre général des assistants spécialisés est défaillant, pourquoi cela n'a-t-il pas été évoqué lors de la discussion du projet de loi organique relatif au statut de la magistrature et à l'amélioratioin des moyens de fonctionnement de la justice ?
Je ne peux émettre aucun avis sur cet amendement et je me permettrai, à titre personnel, de suggérer au Gouvernement de le retirer.
M. le président. Personne ne demande plus la parole ?...
Je mets aux voix l'amendement n° 131, repoussé par la commission.

(L'amendement n'est pas adopté.)
M. le président. La suite de la discussion est renvoyée à la prochaine séance.

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