État civil :
Né le 13 novembre 1800
Décédé le 17 novembre 1877
Profession :
Avocat
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 28 mars 1865
Fin de mandat le 4 septembre 1870

Chambre des députés du 4 février 1834 au 25 mai 1834
Chambre des députés du 2 septembre 1834 au 3 octobre 1837
Chambre des députés du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Chambre des députés du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Chambre des députés du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Chambre des députés du 1er août 1846 au 24 février 1848
Assemblée nationale du 23 avril 1848 au 26 mai 1849

Ministre de l'Intérieur du 23 juin 1863 au 28 mars 1865

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

BOUDET (PAUL), député de 1834 à 1848, ministre et sénateur du Second Empire, né à Laval (Mayenne), le 13 novembre 1800, mort à Paris, le 17 novembre 1877, se fit inscrire au barreau de Paris en 1821, et manifesta dès cette époque ses sentiments libéraux, avec l'ardeur d'un caractère alors emporté. Après avoir été stagiaire dans le cabinet de Dupin aîné, et s'être affilié aux Carbonari, il se rallia avec enthousiasme à la monarchie de Juillet, et fut élu, le 4 février 1834, député du 1er collège électoral de la Mayenne (Laval), par 97 voix sur 153 votants et 311 inscrits, contre M. Sourdille de Lavalette (56 voix); il remplaçait M. Delaunay, démissionnaire. Il échoua aux élections du 21 juin suivant, avec 54 voix contre M. Bidault, ancien député, élu par 114 suffrages, mais fut élu, le 2 septembre de la même année, dans le 2e collège électoral de la Mayenne, par 52 voix sur 87 votants et 235 inscrits, contre M. Duvivier (35 voix), en remplacement de M. Ollivier, démissionnaire. Réélu le 4 novembre 1837 par 110 voix sur 155 votants et 283 inscrits, et, le 2 mars 1839, il fut, le 12 mai suivant, nommé par le ministre de la justice, M. Teste, secrétaire général au Ministère de la Justice, et conseiller d'État; soumis de ce chef à une réélection, son mandat lui fut confirmé le 29 juin suivant. Il conserva ces fonctions sous le ministère de Thiers, qu'il suivit dans sa chute, rentra dans l'opposition, fut renvoyé à la Chambre le 9 juillet 1842 par 145 voix sur 167 votants et 327 inscrits, contre M. Bernard-Dutreil (14 voix), vota contre l'indemnité Pritchard (1843), et fut maintenu à la Chambre aux élections du 1er août 1846, par 180 voix sur 193 votants et 335 inscrits. Il parut alors se rapprocher de la droite, « restant, dit un biographe, avec l'opposition, mais modérément, de manière à contenter ses électeurs et à garder sa place », lorsque la révolution de 1848 supprima le Conseil d'État. M. Boudet se présenta dans la Mayenne aux élections du 23 avril 1848 à l'Assemblée constituante, et fut élu, le 8e sur 9, par 39,966 voix, sur 93,437 votants et 105,259 inscrits. Il vota généralement avec la droite, pour le rétablissement du cautionnement des journaux, contre le droit au travail, contre l'institution des deux chambres, contre l'amendement Grévy, pour le remplacement militaire, pour la proposition Rateau, contre la diminution de l'impôt du sel, pour la suppression des clubs. Désigné par cette Assemblée pour faire partie du nouveau Conseil d'État, il y fut maintenu après le coup d'État du 2 décembre 1851; il s'était rallié, depuis l'élection du 10 décembre, à la politique du prince Louis-Napoléon Il avait soutenu, le 26 juin 1852, devant la Chambre, comme conseiller d'État, le projet de loi relatif aux interdictions de séjour dans le département de la Seine et à Lyon, et était président de la section du contentieux, quand l'empereur, mécontent du résultat des élections qui venaient d'avoir lieu, le nomma (23 juin 1863), ministre de l'Intérieur à la place de M. de Persigny. Son administration fut sans éclat, et peu libérale vis-à-vis de la presse. Remplacé à son tour, le 28 mars 1865, par M. de Lavalette, il fut promu sénateur par décret du même jour, nommé le 31 du même mois, secrétaire de la haute assemblée, et vice-président (17 novembre 1865). Retraité comme ministre le 7 avril 1866, chevalier de la Légion d'honneur du 5 mai 1840, officier, de la promotion du 13 août 1855, grand-officier, de la promotion du 14 août 1862, et grand-croix du 6 novembre 1864, il rentra dans la vie privée à la chute de l'Empire (septembre 1870).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul BOUDET

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