État civil :
Né le 4 janvier 1790
Décédé le 24 janvier 1868
Profession :
Maréchal de camp
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 31 décembre 1852
Fin de mandat le 24 janvier 1868

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

GÉMEAU (AUGUSTE-PIERRE-WALBOURG), sénateur du Second Empire, né à Paris le 4 janvier 1790, mort à Sens (Yonne) le 24 janvier 1868, entra à l'École militaire de Fontainebleau le 5 mai 1808, en sortit (1809) avec le grade de sous-lieutenant au 25e léger et fit les campagnes d'Allemagne, d'Espagne, de Russie et de France. Lieutenant-adjudant-major en 1811, et aide-de-camp du général Mouton-Duvernet, il fut promu, en 1813, chef de bataillon, passa avec ce grade dans le 1er régiment de la garde royale, avec lequel il fit la guerre d'Espagne (1823) où il gagna le grade de lieutenant-colonel au 7e de ligne puis, passa, en 1825, colonel du 20e léger. En 1833, il assista au siège d'Anvers et y gagna le brevet de général de brigade (9 janvier 1833). Il commanda les départements de l'Hérault, de la Vendée et de la Loire-Inférieure, fut promu maréchal-de-camp (20 octobre 1845), fut placé à la tête de plusieurs divisions militaires, entre autres de celle de Troyes, où il poursuivit, en vertu des pouvoirs que lui conférait l'état de siège, le journal le Nouveau Monde, que Louis Blanc écrivait de l'exil, et de celle de Lyon, où il réprima le mouvement insurrectionnel de juin 1849. Dévoué au parti conservateur, M. Gémeau remplaça, en 1850, M. Baraguey-d'Hilliers à Rome comme chef de la division d'occupation. Lors du rétablissement de l'Empire, il fut appelé (31 décembre 1852) à la dignité de sénateur. Jusqu'à sa mort, il soutint de ses votes et parfois de sa parole le gouvernement impérial et les intérêts catholiques ; le 6 mars 1861, lors de la discussion de l'Adresse, il proposa au passage ainsi conçu : « Nous continuerons à placer notre confiance dans le monarque qui couvre la papauté du drapeau français, » l'amendement suivant, « et qui maintient à Rome la, souveraineté temporelle du Saint-Siège, sur laquelle repose l'indépendance de son autorité spirituelle. » Cette addition, non acceptée par le gouvernement, fut repoussée à neuf voix de majorité.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Auguste-Pierre-Walbourg GÉMEAU

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