État civil :
Né le 20 juillet 1797
Décédé le 9 décembre 1865
Profession :
Magistrat
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 24 mai 1861
Fin de mandat le 9 décembre 1865

Chambre des députés du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Chambre des députés du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Chambre des députés du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Chambre des députés du 1er août 1846 au 24 février 1848
Assemblée nationale du 23 avril 1848 au 26 mai 1849

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

STOURM (DOMINIQUE-AUGUSTIN-AFFRICAN), député de 1837 à 1848, représentant en 1848, sénateur du Second Empire, né à Metz (Moselle) le 20 juillet 1797, mort à Paris le 9 décembre 1865, fils d'un premier président de la cour de Metz, fut reçu avocat à Paris en 1819, et entra dans la magistrature. Substitut, puis procureur du roi à Troyes, substitut à Paris, il fut destitué en 1831 pour avoir signé l'acte d'association nationale contre le retour des Bourbons, « et n'eut pas à se repentir de cet élan de jeunesse, le seul de sa vie, semble-t-il, » dit un biographe. Il se fit inscrire au barreau, et se présenta à la députation, le 5 juillet 1831, dans le 1er collège de l'Aube (Troyes), où il échoua avec 55 voix contre 239 à l'élu, M. C. Périer; il ne fut pas plus heureux, le 2 juillet 1832, à l'élection partielle motivée par le décès de Casimir Périer, avec 138 voix contre 186 à M. Vernier, élu, ni le 21 juin 1834, avec 204 voix contre 205 à l'élu, M. Vernier, député sortant. Il entra au parlement le 4 novembre 1837 comme député du même collège, élu par 309 voix (469 votants), 519 inscrits, et fut réélu, le 2 mars 1839, par 308 voix (428 votants); le 9 juillet 1842, par 266 voix (475 votants, 522 inscrits), contre 205 à M. Doé; le 1er août 1846, par 367 voix (522 votants, 587 inscrits), contre 145 à M. Doé. M. Stourm siégea constamment dans l'opposition, entre M. Od. Barrot et M. Garnier-Pagès, vota contre le cabinet Molé, pour les incompatibilités, pour l'adjonction des capacités, contre la dotation du duc de Nemours, contre le recensement et contre l'indemnité Pritchard. Il traita surtout à la tribune les questions de chemins de fer, et devint en 1846 l'un des directeurs de la compagnie de Paris-Lyon. Elu, le 23 avril 1848, représentant de l'Aube à l'Assemblée constituante, le 4e sur 7, par 42,294 voix, il fut président du comité des travaux publics, et vota pour le bannissement de la famille d'Orléans, pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, contre l'incompatibilité des fonctions, contre l'amendement Grévy, contre la sanction de la Constitution par le peuple, pour l'ensemble de la Constitution, contre la proposition Rateau, contre l'interdiction des clubs. Nommé conseiller d'Etat par l'Assemblée constituante, il donna sa démission de représentant le 20 avril 1849. « Le prince président avait discerné, dit un biographe, dans ce représentant qui lui faisait une opposition tempérée, l'aspirant fonctionnaire qui ménageait l'avenir. » Aussi M. Stourm entra dans le nouveau conseil d'Etat formé après le coup d'Etat, et fut commissaire du gouvernement devant les Chambres. Nommé, en 1853, directeur général des postes, il conclut en cette qualité des conventions postales avec l'Angleterre, le Danemark, la Suède, la Norvège et la Belgique et fut élevé à la dignité de sénateur le 24 mai 1861; il fut admis à la retraite, le 8 juillet 1861, comme directeur général des postes. Officier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Dominique-Augustin-Affrican STOURM

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