État civil :
Né le 29 novembre 1832
Décédé le 27 octobre 1912
Profession :
Médecin
Département :
Haute-Garonne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 5 janvier 1879
Elu le 5 janvier 1888
Elu le 3 janvier 1897
Fin de mandat le 6 janvier 1906 ( Ne se représente pas )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

CAMPARAN (VICTOR), membre du Sénat, né à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), le 29 novembre 1832, se fit recevoir docteur-médecin à la Faculté de Paris, et alla exercer sa profession dans sa ville natale, où il devint inspecteur des eaux thermales. Son attitude indépendante et l'opposition qu'il fit aux candidats officiels de l'Empire, notamment lors des élections législatives de 1869, le firent destituer par le gouvernement. Il collabora alors activement aux divers journaux de la région, et s'occupa à la fois de politique, d'agriculture et d'hygiène. Réinstallé dans ses fonctions d'inspecteur après le 4 Septembre, il devint, en 1871, conseiller général de la Haute-Garonne, et fut deux fois, mais sans succès, le candidat des républicains aux élections du 20 février 1876 et du 14 octobre 1877, pour la Chambre des députés. M. Tron, conservateur bonapartiste, l'emporta sur lui. Mais le 5 janvier 1879, M. Camparan fut élu sénateur de la Haute-Garonne, par 377 voix sur 671 votants, contre 287 obtenues par M. de Belcastel, légitimiste. Il prit place à la gauche républicaine, vota (1880) pour les divers projets de loi sur l'enseignement, pour l'article 7, etc.; (1882) pour la loi nouvelle sur le serment judiciaire, (1883) pour la suspension de l'inamovibilité de la magistrature, (1884) pour le rétablissement du divorce, etc. Il se prononça encore en faveur de l'expulsion des princes et pour la loi militaire; dans la dernière session il a voté : pour le rétablissement du scrutin uninominal (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat (affaire du général Boulanger).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

CAMPARAN (VICTOR, ANTOINE), né le 29 novembre 1832 à St-Gaudens (Haute-Garonne), mort le 27 octobre 1912 à St-Gaudens.

Sénateur de la Haute-Garonne de 1879 à 1906.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 567.)

De 1889 à 1896, son rôle fût assez effacé. Membre de commissions diverses, il ne participa à aucun débat.

Réélu au renouvellement sénatorial du 3 janvier 1897, au deuxième tour de scrutin par 505 voix sur 982 votants, il resta sur sa réserve, se contentant de siéger dans certaines commissions spéciales.

Il ne se représenta pas aux élections du 7 janvier 1906 et se retira dans sa ville natale où il mourut le 27 octobre 1912, à l'âge de 80 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Victor CAMPARAN

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