État civil :
Né le 16 août 1844
Décédé le 28 avril 1913
Profession :
Militaire
Département :
Morbihan
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 10 février 1901
Elu le 7 janvier 1906
Fin de mandat le 28 avril 1913 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

GOULAINE (Comte GEOFFROY, MARIE, DONATIEN de) né le 16 août 1844 à Nantes (Loire-Inférieure), mort le 28 avril 1913 à Paris.

Sénateur du Morbihan de 1901 à 1913.

Frère cadet du marquis de Goulaine, il appartient à une très ancienne famille bretonne dont le blason mi-parti d'Angleterre et de France suffit à établir l'illustration.

Ses études faites au collège de Pontlevoy, le comte de Goulaine entre à l'école de Saint-Cyr en 1862 et en sort deux ans plus tard sous-lieutenant de cavalerie. Il prend part à la campagne de 1870-1871 comme lieutenant au premier escadron du deuxième chasseur à cheval attaché à l'escadron d'escorte du maréchal Bazaine et est fait prisonnier avec l'armée du Rhin dans les rangs de laquelle il combattait.

Le 21 mars 1872, peu après son retour de captivité, il démissionne de l'armée et se fixe dans le Morbihan où il se consacre à la défense de ses convictions politiques et religieuses et à la pratique de l'économie rurale.

Maire de la commune de Brandérion depuis 1880, le comte de Goulaine fonde dans la région l'un des premiers syndicats agricoles qui y ait fonctionné. Membre de la Société des agriculteurs de France et président de la Société d'agriculture de l'arrondissement de Lorient, il dirige les concours agricoles si importants qui se déroulent dans cette contrée.

Elu conseiller général du Morbihan en 1896, il se présente aux élections législatives de 1898 dans la 2e circonscription de Lorient comme candidat royaliste. Mais il échoue au premier tour de scrutin, ne recueillant que 8.087 voix contre 12.265 à M. Jacob, paysan, qui est proclamé élu.

Au décès de M. Fresneau, sénateur du département, le comte de Goulaine est élu à la chambre haute le 10 février 1901, au premier tour de scrutin, par 703 voix contre 257 à M. Le Rouzic, républicain, sur 967 votants. Il est réélu le 7 janvier 1906, au premier tour, par 759 voix sur 989 votants.

Royaliste déclaré et de convictions catholiques très prononcées, le sénateur du Morbihan fait partie de la droite de la Haute Assemblée.

Il se déclare partisan de la protection des intérêts agricoles. Il intervient à la tribune du Sénat dans les questions militaires et agricoles et dans la discussion de divers budgets. Il prend part au grand débat sur la séparation des Eglises et de l'Etat. Ses opinions le conduisaient à une entière contradiction avec la politique républicaine, mais, comme il s'y plaçait sans équivoque et avec cette allure de franchisa et de conviction qui était sa caractéristique il avait gagné et il a conservé jusqu'à sa mort l'estime et la sympathie de l'assemblée tout entière.

Il mourut en cours de mandat à l'âge de 68 ans le 28 avril 1913.

Le comte de Goulaine était titulaire de la médaille de 1870.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Geoffroy de GOULAINE

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