État civil :
Né le 21 janvier 1839
Décédé le 26 avril 1908
Profession :
Médecin
Département :
Haute-Saône
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 4 janvier 1891
Fin de mandat le 27 janvier 1900 ( Ne se représente pas )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

LEVREY (JEAN-BAPTISTE), député de 1885 à 1889, né à Lure (Haute-Saône) le 21 janvier 1839, étudia la médecine et se fit recevoir docteur en 1869. Il se fixa alors à Lure, et s'occupa d'agriculture. Aux élections d'octobre 1885, M. Levrey, porté sur la liste républicaine opportuniste de la Haute-Saône, fut élu député de ce département, au second tour de scrutin (le 18 octobre), par 38,279 voix (73,595 votants, 87,095 inscrits), le 3e sur 5. Il prit place dans la majorité de gauche, soutint les ministères Rouvier et Tirard, et se prononça, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

LEVREY (JEAN-BAPTISTE), né le 21 janvier 1839 à Lure (Haute-Saône), mort le 26 avril 1908 à Arpenans (Haute-Saône).

Député de la Haute-Saône de 1885 à 1889.

Sénateur de la Haute-Saône de 1891 à 1900.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 151.)

Aux élections législatives de 1889, il n'avait pas sollicité le renouvellement de son mandat, mais deux ans plus tard il brigua avec succès un siège sénatorial qu'il emporta facilement par 733 voix sur 886 votants.

Au Luxembourg comme au Palais Bourbon, il se rangea parmi les républicains progressistes et soutint les cabinets d'union républicaine.

Intervenant rarement en séance publique, il réserva son activité aux commissions, notamment à celle de la marine dont il devint secrétaire. Il transmit aussi à la Haute Assemblée de nombreuses pétitions émanant des habitants de son département. Objet d'une demande de levée de son immunité parlementaire en liaison avec l'affaire de la Compagnie de Panama, il demanda lui-même la possibilité de se disculper devant le juge d'instruction. Le Sénat fit droit à cette requête, sur rapport de Chaumié, le 1er avril 1897.

Il fut remplacé au renouvellement triennal du 28 janvier 1900 par M. Bon-temps.

Retiré à Arpenans, il y décéda le 26 avril 1908 ; il était âgé de 69 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Baptiste LEVREY

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