État civil :
Né le 6 août 1877
Décédé le 8 avril 1956
Profession :
Avocat
Département :
Algérie (Alger)
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 10 janvier 1939
Fin de mandat le 21 octobre 1945

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

MALLARMÉ (ANDRÉ, VICTOR), né le 6 août 1877 à Bouzaréa (Alger).

Député d'Alger de 1924 à 1939.

Sénateur d'Alger de 1939 à 1945.

Sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics du 19 au 23 juillet 1926.

Sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics du 3 novembre 1929 au 21 février 1930.

Ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones du 2 mars au 13 décembre 1930 et du 9 février au 8 novembre 1934.

Ministre de l'Education nationale du 8 novembre 1934 au 1er juin 1935.

Né dans une famille strasbourgeoise venue s'installer en Algérie après la perte de l'Alsace et de la Lorraine, il a été professeur à la faculté de droit d'Alger et avocat à la cour d'appel de cette ville. Il fut aussi chargé de conférence de droit international à Paris puis chargé de cours à Lille.

Conseiller général, il fut élu député d'Alger sur la liste d'union des républicains de gauche le 25 mai 1924, au second tour de scrutin, par 23.561 voix sur 41.585 votants. Il fut réélu dans la 2e circonscription d'Alger : en 1928, au second tour de scrutin, par 6.404 voix 7.481 votants; en 1932, au premier tour, par 5.435 voix sur 10.418 votants et en 1936, au premier tour, par 5.968 voix sur 11.725 votants.

Il se fit inscrire d'abord au groupe républicain socialiste et socialiste français et ensuite à celui de la gauche radicale, dont il devint président.

Président de la commission d'Alsace-Lorraine, il fit partie de diverses autres commissions et notamment de celles de la législation civile et criminelle ; de l'enseignement et des beaux-arts ; des affaires étrangères ; de l'Algérie, des colonies et des protectorats.

Il déposa de multiples rapports, principalement un rapport sur le projet de loi portant ratification du décret du 30 mai 1924 déclarant applicables dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, diverses dispositions législatives de droit français relatives à l'enseignement supérieur public et un rapport sur le projet de loi ayant trait à la nationalité.

Il fut l'auteur d'une proposition de loi tendant à modifier l'article 2 de la loi du 11 avril 1924 relative au contingent annuel de croix de chevalier de la Légion d'honneur destinées à récompenser les services rendus par les maires des communes de France et d'Algérie en fonctions et par ceux restés en fonctions après le 1er août 1914.

Il devint sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics (ports, marine marchande et pêche) dans le 2e cabinet Herriot, du 19 au 23 juillet 1926.

Il prit part, en qualité de député, à la discussion sur les services d'Alsace et de Lorraine lors de l'examen du projet de loi portant fixation du budget général de l'exercice 1927. Sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics du 3 novembre 1929 au 21 février 1930 dans le 1er cabinet Tardieu, il fut ensuite ministre des P.T.T. du 2 mars au 13 décembre 1930 dans le 2e cabinet Tardieu et, du 9 février au 8 novembre 1934, dans le cabinet Doumergue.

Il devint ministre de l'Education nationale dans le cabinet Flandin, du 8 novembre 1934 au 1er juin 1935.

Au cours de la discussion du budget général de l'exercice 1935, ses interventions se rapportèrent à l'aide aux étudiants étrangers, aux bourses nationales et à diverses questions intéressant l'éducation nationale.

En qualité de député, il demanda à interpeller sur la situation agricole, notamment au sujet des entraves rigoureuses et arbitraires pesant sur le labeur des cultivateurs d'Algérie européens et indigènes et se fit entendre dans la discussion d'un projet de loi relatif à l'amortissement différé des prêts consentis par les caisses de crédit agricole. Elu sénateur d'Alger le 8 juin 1939, au premier tour de scrutin, par 201 voix contre 188 à Duroux, sur 404 votants, il ne s'inscrivit à aucun groupe.

Il fut membre de diverses commissions et, principalement, de celles de l'Algérie ; de l'enseignement ; de la législation civile et criminelle.

Le 10 juillet 1940, à Vichy, il vota pour les pouvoirs constituants demandés par le maréchal Pétain.

André Mallarmé a publié plusieurs études de droit international, notamment sur les questions d'arbitrage, ainsi que de nombreux ouvrages tels que : Les conseils locaux algériens et L'organisation gouvernementale de l'Algérie.

Il était officier de l'Instruction publique et commandeur du Mérite maritime.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

MALLARMÉ (André, Victor)

Né le 6 août 1877 à Le Bouzaréa (Alger)

Décédé le 8 avril 1956 à Paris (6ème)

Député d'Alger de 1924 à 1939

Sous-secrétaire d'Etat aux travaux publics du 19 au 23 juillet 1926

Sous-secrétaire d'Etat aux travaux publics du 3 novembre 1929 au 21 février 1930

Ministre des postes, télégraphes et téléphones du 2 mars au 13 décembre 1930 et du 9 février au 8 novembre 1934

Ministre de l'éducation nationale du 8 novembre 1934 au 1er juin 1935

Sénateur d'Alger de 1939 à 1945

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2346)

Le 10 juillet 1940, André Mallarmé se prononce en faveur du projet de loi constitutionnelle. En décembre de la même année, il proteste contre le projet de la mairie d'Alger de débaptiser le boulevard de la République, soulignant que la disparition du mot « République » pourrait être interprétée de manière tendancieuse, et propose une autre rue pour recevoir le nom du maréchal Pétain.

En 1941, il est appelé au Conseil national et accepte sa nomination. Ce choix, il l'explique deux ans plus tard, par son désir de s'opposer directement à un gouvernement dont il n'approuve pas tous les actes.

En 1943, André Mallarmé est pressenti pour siéger à l'Assemblée consultative d'Alger mais l'ancien professeur de droit administratif et constitutionnel refuse de faire partie d'une assemblée « composée et dotée à son gré par un gouvernement de fait » et « qui ne peut justifier d'aucun mandat du peuple même indirect ». Une peine d'internement de quinze mois sanctionne ses propos.

A la Libération, il se retire de la vie politique.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de André MALLARME

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