État civil :
Né le 9 mars 1817
Profession :
Notaire
Département :
Nièvre
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 5 janvier 1879
Fin de mandat le 4 janvier 1888 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

MASSÉ (JEAN-BAPTISTE-ALFRED), sénateur de 1879 à 1888, né à Germigny (Cher) le 9 mars 1817, exerça la profession de notaire avant 1848 ; puis il vendit sa charge et devint maire de la Charité-sur-Loire. Républicain de nuance très modérée jusqu'en 1851, il fut cependant compris dans les arrestations préventives opérées, quelques semaines avant le coup d'Etat, dans le Cher et dans la Nièvre. M. Massé fut conduit à la prison de Bourges; condamné à l'exil par les commissions mixtes, il se rendit à Nice, où il séjourna quelque temps. De retour dans la Nièvre, il se fixa à Pougues, devint maire de cette commune, soutint de son influence, en 1869, la candidature d'opposition de M. Malardier à Cosne contre celle du baron de Bourgoing, remplit, après le 4 septembre 1870, les fonctions de sous-préfet de Cosne, et réunit aux élections du 8 février 1871, dans la Nièvre, sur une liste républicaine, 18,565 voix sur 64,512 votants, comme candidat à l'Assemblée nationale. A l'avènement de Thiers au pouvoir, à Bordeaux, il donna sa démission de sous-préfet, et, le 20 février 1876, fut de nouveau, sans succès, le candidat des républicains dans l'arrondissement de Cosne : il échoua avec 8,583 voix, contre 9,047 à l'élu bonapartiste, M. de Bourgoing. Conseiller général de la Nièvre pour le canton de Pougues depuis 1871, il se présenta, le 5 janvier 1879, aux élections sénatoriales dans la Nièvre, sur la même liste que M. Tenaille-Saligny, opportuniste, et fut élu sénateur par 190 voix (378 votants). Il siégea dans le groupe de l'Union républicaine, entra, dès sa fondation, dans le petit groupe de l'extrême-gauche, vota avec la majorité sénatoriale pour l'article 7, favorisa, dans le Cher et dans la Nièvre, aux élections législatives de 1881, les candidats radicaux, se prononça au Sénat pour le divorce, pour l'expulsion des princes, etc., et se représenta, le 8 janvier 1888, au renouvellement partiel du Sénat ; il réunit, au premier tour de scrutin, 240 suffrages (748 votants); au second tour 288 (749 votants) et échoua définitivement au troisième, avec 325 voix (747 votants). M. Massé était alors soutenu par le parti radical. Son échec fut attribué à la persistance que mirent les « modérés » à maintenir la candidature opportuniste de M. Tenaille-Saligny.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean MASSE

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