État civil :
Né le 10 janvier 1825
Décédé le 20 décembre 1899
Département :
Ain
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 25 janvier 1885
Elu le 7 janvier 1894
Fin de mandat le 20 décembre 1899 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

MERCIER (JEAN-THÉODOSE), représentant en 1871, député de 1876 à 1885, membre du Sénat, né à Nantua (Ain) le 10 janvier 1825, entra dans l'enseignement comme professeur au collège de Nantua (1845-1848). Il collabora aux journaux républicains de la région, alla, en 1849, à Paris où il fit son droit, et se montra très hostile au pouvoir du prince Louis-Napoléon. Arrêté au 2 décembre, il fut enfermé pendant 2 mois à Mazas et à Bicêtre, et revint au barreau de Nantua dont il fut bâtonnier en 1863. Administrateur provisoire de l'arrondissement de Nantua après le 4 septembre 1870, (du 21 octobre au 9 novembre), il devint ensuite maire de la ville, conseiller-général du canton de Châtillon-de-Michaille et vice-président de ce conseil. Candidat aux élections du 8 février 1871 dans l'Ain, il échoua avec 28,848 voix sur 58,804 votants ; mais il fut élu, le 2 juillet suivant, en remplacement de M. Tendret démissionnaire, par 28,608 voix (60,215 votants, 106,191 inscrits). Il ne se fit inscrire à aucun groupe, s'assit à gauche, et vota contre la pétition des évêques, contre le pouvoir constituant, pour le service de trois ans, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre la loi des maires, pour l'amendement Wallon, pour les lois constitutionnelles. Réélu, le 20 février 1876, député de l'arrondissement de Nantua, par 8,800 voix (10,572 votants, 14,158 inscrits), contre 1,741 à M. Jules Bonnet, avec une profession de foi dans laquelle il prenait « l'engagement solennel de maintenir la République », il fut l'un des 363 députés qui refusèrent l'ordre du jour de confiance au ministère de Broglie. Les électeurs lui renouvelèrent son mandat, le 14 octobre 1877, par 9,548 voix (11,602 votants, 14,414 inscrits), contre 2,025 voix à M. Bonnet, et, le 21 août 1881, par 8,513 voix (9,131 votants, 14,359 inscrits). Il continua de siéger à gauche et appuya de ses votes la politique opportuniste. Le 25 janvier 1885, il fut élu sénateur de l'Ain, par 643 voix (905 votants). Il a pris place à gauche dans la Chambre haute, a soutenu la politique scolaire et coloniale du gouvernement, et s'est prononcé, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

MERCIER (JEAN, THÉODOSE), né le 11 janvier 1825 à Nantua (Ain), mort le 20 décembre 1899 à Nantua.

Député de l'Ain à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876.

Sénateur de l'Ain de 1885 à 1899.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 342).

Ce fervent républicain avait été élu au Sénat en 1885. Il continua, à partir de 1889, à appuyer de ses votes les positions prises par ses collègues qui constituaient alors la « gauche » de la Haute Assemblée et siégea parmi les républicains sans adhérer à aucun groupe.

Il fut réélu le 7 janvier 1894, au premier tour avec 730 voix sur 891 votants et 876 suffrages exprimés, en même temps que deux autres sénateurs sortants : Etienne Goujon et Louis Morel qui obtinrent respectivement 737 et 660 voix, contre 169 au plus favorisé de la liste concurrente, Delorme.

Il mourut le 20 décembre 1899, dans sa ville natale, à l'âge de 74 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean MERCIER

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