État civil :
Né le 23 mai 1825
Décédé le 27 février 1908
Profession :
Médecin
Département :
Hérault
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 3 janvier 1897
Fin de mandat le 6 janvier 1906 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

PERRÉAL (JEAN, FRANÇOIS, PIERRE, Ernest), né le 23 mai 1825 à Béziers (Hérault), mort le 27 février 1908 à Colombes (Seine).

Sénateur de l'Hérault de 1897 à 1906.

Petit-fils d'un horloger tenant boutique à la fin du XVIIIe siècle rue de l'Argenterie à Béziers, fils d'un médecin, Ernest Perréal, après avoir été l'élève du collège Henri-IV de Béziers puis du lycée de Montpellier, entreprend à 18 ans des études médicales à la Faculté de médecine de Montpellier. Chef interne à l'hôpital de la Charité de Toulon, son dévouement lors de la terrible épidémie de choléra lui vaut une médaille d'honneur. Déjà enthousiasmé par la proclamation de la IIe République, le coup d'Etat du 2 décembre 1851 révèle en lui un républicain militant ; arrêté, il reste emprisonné six mois. Envoyé à Pezenas pour y lutter contre une épidémie dans l'armée, il peut enfin le 27 août 1852 soutenir sa thèse sur La Dysenterie aiguë.

Etabli à Béziers, il y devient très vite le « médecin des pauvres » et, en 1855, est nommé médecin des chemins de fer jusqu'en 1877. Mais son dévouement à ses malades ne l'empêchera pas de s'adonner à la poésie et d'appartenir à diverses sociétés littéraires ; il devient officier d'Académie.

Opposé à l'Empire, il entre dans la vie publique dès le 5 septembre 1870 en accédant a la mairie de Béziers : il la conservera pendant une décennie. Nommé le 8 avril 1880 percepteur de 1re classe à Bordeaux, il démissionne de ses fonctions municipales le 17 mai suivant. De Bordeaux, Perréal est nommé à Grenoble où il occupe son poste jusqu'en 1896, ce qui ne l'empêchait cependant pas de conserver jusqu'en 1901 le mandat au Conseil général de l'Hérault qu'il avait acquis en 1871.

Il se présente aux élections sénatoriales du 3 janvier 1897 et est élu au troisième tour par 409 voix sur 844 votants, en remplacement de Combes-cure. Il s'inscrit à la gauche démocratique mais, sénateur discret, se consacre au travail en commission et au dépôt de pétitions.

A l'expiration de son mandat, il n'en sollicite pas le renouvellement et abandonne la vie politique.

Il meurt deux ans plus tard, le 26 février 1908, à Colombes. Ses obsèques eurent lieu à Béziers.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean PERREAL

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