Appartenance politique :
Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
État civil :
Né le 2 juillet 1905
Décédé le 5 mars 1990
Profession :
Ingénieur des Ponts et Chaussées
Département :
La Réunion
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 8 juin 1958 (Ne se représente pas)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

CERNEAU (Marcel)

Né le 2 juillet 1905 à Sainte-Marie de la Réunion (La Réunion)

Décédé le 5 mars 1990 à Saint-Denis de la Réunion (Réunion)

Sénateur de la Réunion de 1955 à 1958

Député de la Réunion de 1957 à 1978

Marcel Cerneau est né le 2 juillet 1905 à Sainte-Marie de la Réunion, où son père était directeur d'école. Après ses études au lycée Leconte-de-Lisle à Saint-Denis de la Réunion, puis à l'Ecole spéciale des Travaux publics, il devient, en 1928, ingénieur des Travaux publics des colonies. Le 1er janvier 1943, il est nommé ingénieur des Ponts et chaussées, et devient chef du service des Travaux publics de l'île de la Réunion. Il sera promu au grade d'ingénieur principal des Travaux publics des colonies en 1946. De 1949 à 1952, Marcel Cerneau dirige les services des Travaux publics du chemin de fer et du port de la Réunion, puis en 1952, il est nommé à la tête du service des Ponts et chaussées de la Réunion, poste qu'il occupe jusqu'en 1954 comme chargé des fonctions d'ingénieur en chef.

Le 19 juin 1955, Marcel Cerneau est élu sénateur (R.G.R.) de la Réunion. Il est nommé membre titulaire de la Commission de la France d'outre-mer (1955, 1956), de celle de la marine et des pêches (1955), et de celle des moyens de communication comme suppléant en 1955, comme titulaire en 1956, ainsi que membre suppléant de la Commission des affaires étrangères (1955, 1956) et de celle des finances (1956). Marcel Cerneau est également membre de la Sous-commission chargée de suivre et d'apprécier la gestion des entreprises industrielles nationales et des sociétés d'économie mixte (1955, 1956). Enfin, il est membre suppléant de la Commission de coordination sur l'examen des problèmes intéressant les affaires d'Indochine (1956), ainsi que de la Commission de coordination temporaire chargée d'examiner le projet de loi créant une organisation temporaire des régions sahariennes (1956). Il intervient à plusieurs reprises dans les travaux du Sénat, à propos de questions relatives à la Réunion. Il pose notamment le 20 juin 1957, une question orale au secrétaire d'Etat aux Affaires économiques sur l'amélioration du niveau de vie de la population réunionnaise. Il conclut sur la nécessité de lancer très rapidement dans l'île un programme d'hydraulique agricole lié au développement de l'équipement hydroélectrique et de l'adduction d'eau potable.

A la suite du décès de Raphaël Babet, député U.D.S.R. de la Réunion, Marcel Cerneau se présente à l'élection législative partielle du 17 novembre 1957. La campagne électorale donne lieu à des incidents nombreux, mais, seul opposé au candidat communiste, Marcel Cerneau obtient 67 452 voix sur 93 414 suffrages exprimés et est élu député de l'île pour la fin de la troisième législature. A la suite d'une demande d'annulation des élections, le 7e Bureau de l'Assemblée nationale est saisi du dossier. Malgré les conclusions du rapporteur qui concluait à l'invalidation de Marcel Cemeau, le 7e Bureau approuve un nouveau rapport favorable à Marcel Cerneau et celui-ci est donc proclamé député de la Réunion.

Mais la controverse se poursuit, et l'Assemblée vote le 18 février 1958, par 199 voix contre 179, la « demande d'enquête sur les opérations électorales de la Réunion » présentée par Emmanuel d'Astier de la Vigerie. Finalement, l'Assemblée ne pouvant statuer sur son cas avant la fin de la législature, Marcel Cerneau ne peut pas participer aux scrutins importants de mai et de juin 1958.

Marcel Cerneau est Chevalier de la Légion d'honneur.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Marcel CERNEAU

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