Appartenance politique :
Groupe du Mouvement Républicain Populaire
État civil :
Né le 4 mars 1906
Décédé le 11 octobre 1964
Profession :
Cadre bancaire
Département :
Vosges
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 18 mai 1952 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

GRENIER (Jean-Marie)

Né le 4 mars 1906 à Verrières de Joux (Doubs)

Décédé le 11 octobre 1964 à Remiremont (Vosges)

Conseiller de la République, puis Sénateur des Vosges de 1946 à 1952

Bachelier ès lettres et capacitaire en droit, Jean-Marie Grenier passe brillamment le concours de la Banque de France - il aimait à rappeler qu'il avait été reçu douzième sur huit cents -, puis rejoint la Banque Nationale du Crédit Industriel.

Il fonde ensuite une banque privée, et travaille à Lyon, à Marseille, puis s'établit à Remiremont.

Très engagé dans les organisations bancaires, il est membre du syndicat des banquiers de la région Est et du groupement professionnel des banques de France.

Mobilisé dès que la guerre éclate, il oeuvre pour la Résistance, à son retour du front, en facilitant le passage en zone libre de nombreux prisonniers évadés.

Après une brève incarcération par la Gestapo, il entre dans la clandestinité, et siège, à ce titre, au Comité départemental de Libération, et à la municipalité provisoire de Remiremont.

Il accède à la mairie dès les élections d'avril 1945, puis se présente, sous les couleurs du MRP, au scrutin du 8 décembre 1946 au Conseil de la République dans les Vosques.

Il remporte facilement le siège à pourvoir dans le cadre départemental, avec 286 voix sur 780 suffrages exprimés.

Ses affinités politiques le conduisent alors à rejoindre le groupe des Républicains Indépendants, et c'est en tête de la Liste des Républicains Indépendants pour le Rassemblement du Peuple Français qu'il se présente au scrutin du 7 novembre 1946 au Conseil de la République.

Cette liste remporte alors au second tour les deux sièges à pourvoir, lui-même recueillant alors 731 voix sur 1 147 suffrages exprimés.

Dans cette assemblée, il siège à la Commission des finances, et à celle de la comptabilité.

L'essentiel de ses interventions publiques portent sur les problèmes économiques et financiers : budgets de l'économie et de la reconstruction, sociétés coopératives de reconstruction, utilisation des fonds d'emprunt des groupements de sinistrés, nullité des actes de spoliation, dommages de guerre.

La Commission des finances le charge de nombreux rapports sur la fabrication des monnaies, les fonds à mettre à la disposition de l'industrie, la caisse autonome de la reconstruction, la revalorisation de l'allocation aux sinistrés, les dépenses de l'Assemblée nationale et de l'Assemblée de l'Union française.

Lors du renouvellement partiel du Conseil dans les Vosges, le 18 mai 1952, il conduit la Liste d'Union Nationale, qui regroupe les deux sénateurs sortants ; cette liste est battue par celle des Indépendants et Paysans, conduite par Louis Courroy.

Jean-Marie Grenier se consacre alors à sa mairie de Remiremont, où il est reconduit en 1953.

Il retrouve un mandat national, cette fois de député, sous la Ve République.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Marie GRENIER

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