Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Né le 23 mars 1901
Décédé le 28 janvier 1964
Profession :
Ajusteur
Département :
Nord
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Devenu Sénateur du 10 septembre 1951 au 18 mai 1952

Devenu Sénateur le 18 mai 1956
Réélu le 8 juin 1958
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

ULRICI (Marcel)

Né le 23 mars 1901 à Fourmies (Nord)

Décédé le 28 janvier 1964 à Fourmies (Nord)

Sénateur du Nord de 1951 à 1952 et de 1956 à 1959

Né le 23 mars 1901 à Fourmies dans le Nord, Marcel Ulrici exerce la profession d'ajusteur-mécanicien aux Villeries (*). D'emblée hostile au gouvernement de Vichy, il entre dans la Résistance dès les premières heures de l'occupation ce qui lui vaut d'être arrêté puis incarcéré à la prison de Saint-Gilles.

C'est dans la dynamique de la Libération qu'il se lance dans la vie politique : en avril 1945, Marcel Ulrici est élu maire de Fourmies puis il conquiert, en septembre de la même année, le canton de Trélon. Il trouve ensuite appui auprès de Henri Martel qui le présente en neuvième position sur la liste communiste qu'il conduit dans la troisième circonscription du Nord aux élections du 10 novembre 1946 pour la première législature de la IVe République. Arrivée en tête du scrutin avec 36,7% des suffrages exprimés, cette liste réalise quatre sièges, les six autres se répartissant équitablement entre la SFIO (25,5%), l'Union républicaine radicale et gaulliste (20,2%) et le MRP (17,51%). Aux élections du 7 novembre 1948, pour le renouvellement total du Conseil de la République, Marcel Ulrici occupe la quatrième place sur la liste du même Henri Martel présentée sous le nom d'Union républicaine et résistante qui ne compte cependant que deux élus. Le 17 juin 1951, aux élections à la deuxième Assemblée nationale de la IVe République, Marcel Ulrici figure en huitième position sur la liste d'Union républicaine résistante et antifasciste pour l'indépendance nationale, le pain, la liberté et la paix, conduite par Henri Martel dans la troisième circonscription du Nord. Arrivée en tête du scrutin avec 37,2% des suffrages exprimées, cette liste ne remporte que quatre des dix sièges à pourvoir.

Entre les deux consultations, le troisième candidat d'Union républicaine et résistante du 7 novembre 1948, Adolphe Dutoit, est élu au Conseil de la République en remplacement de son ancien second de liste, Isabelle Claeys, élue député de la seconde circonscription du département, le 17 mai 1949, en remplacement d'Eugène Doyen, démissionnaire. C'est donc à Marcel Ulrici qu'il revient d'occuper le siège d'Henri Martel qui abandonne, le 31 juillet 1951, le Luxembourg pour le Palais Bourbon.

A son arrivée à la Haute Assemblée, le nouveau sénateur du Nord est nommé membre des commissions de la production industrielle et du travail.

En décembre 1951, au nom du groupe communiste, il s'élève contre la demande de renvoi de la proposition de loi relative à l'échelle mobile des salaires auquel il oppose par la suite son contre-projet tendant à lier ce système au salaire minimum interprofessionnel. Au début de l'année suivante, il intervient dans la discussion du projet de loi portant institution d'un code du travail dans les territoires d'outre-mer.

Le 18 mai 1952, aux élections au Conseil de la République, Marcel Ulrici figure en cinquième position sur la liste d'Union républicaine résistante et antifasciste pour l'indépendance nationale, le pain, la liberté et la paix. Cette liste dirigée par Arthur Ramette ne remporte que deux des neuf sièges à pourvoir et Marcel Ulrici perd donc son mandat de sénateur du Nord. Battu ensuite aux élections municipales de 1953, il est alors contraint d'abandonner son siège de maire de Fournies. C'est sans plus de succès qu'il se présente ensuite aux élections législatives du 2 janvier 1956 en neuvième position sur la liste d'Henri Martel qui remporte, dans la troisième circonscription du département, quatre des dix sièges à pourvoir. Mais Marcel Ulrici est proclamé élu au Conseil de la République en remplacement d'Isabelle Claeys qui, par sa démission du 3 mai 1956, renonce à remplacer Henri Lespagnol, lui-même démissionnaire de son mandat sénatorial le 23 mars.

Durant ce second mandat à la Haute Assemblée (1956-1958), Marcel Ulrici participe aux travaux de nombreuses commissions : celles des affaires économiques, de la justice, des pensions, de la marine, de la reconstruction et du travail.

En séance publique, il s'exprime à diverses reprises sur plusieurs textes budgétaires et financiers. En 1957 enfin, il fait part de ses observations sur la situation du personnel de la reconstruction dans la discussion du projet de loi tendant à favoriser la construction de logements et les équipements collectifs puis intervient sur la proposition de résolution tendant à instituer une commission d'enquête sur la vente du paquebot Pasteur.

Le 27 avril 1958, au deuxième tour des élections pour le conseil général du Nord, il n'est pas réélu dans le canton de Trélon. En juin 1958, après avoir voté contre la reconduction des pouvoirs spéciaux en Algérie, les pleins pouvoirs au gouvernement et la révision constitutionnelle, il est reconduit dans son mandat au dernier Conseil de la République en deuxième position derrière Adolphe Dutoit puis nommé membre de la commission des affaires culturelles en janvier 1959 mais il n'est pas réélu au premier Sénat de la Ve République.

(*) Note de la division des Archives du Sénat (10/10/2017) : il s'agit de l'entreprise Visseries et Boulonneries de Fourmies et non pas Villeries.

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Ve République

ULRICI (Marcel)

Né le 23 mars 1901 à Fourmies (Nord)

Décédé le 28 janvier 1964 à Fourmies

Sénateur du Nord de 1951 à 1952 et de 1956 à 1959

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958)

Lors des dernières élections au Conseil de la République organisées sous la IVe République, le 8 juin 1958, Maurice Ulrici parvient à conserver son siège de sénateur qu'il occupait depuis 1956. L'ancien maire de Fourmies, demeuré conseiller municipal, remporte l'un des neuf sièges à pourvoir dans le département du Nord : la liste du Parti communiste français conduite par Adolphe Dutoit, sur laquelle il se présente en deuxième position, remporte deux des neuf sièges à pourvoir, avec 844 voix sur 3 987 suffrages exprimés.

Par la suite, il se présente aux premières élections sénatoriales de la Ve République, le 26 avril 1959, de nouveau en deuxième position sur la liste communiste de nouveau conduite par A. Dutoit. Toutefois, avec 759 voix sur 4 476 suffrages exprimés, cette liste n'obtient qu'un seul siège, contre trois pour celle de la SFIO (1 399 voix), trois également pour la liste de coalition de l'Union pour la nouvelle République (UNR) et des Indépendants (1 251 voix) et deux pour la liste du Mouvement républicain populaire (1 018 voix). Battu, M. Ulrici doit donc quitter le Sénat.

Quatre ans plus tard, il se porte candidat aux élections législatives des 18 et 25 novembre 1962, organisées consécutivement à la dissolution de l'Assemblée nationale par le général de Gaulle. Il se présente alors dans la vingt-et-unième circonscription du Nord, celle d'Avesnes et de Fourmies. Au premier tour, le conseiller municipal communiste de Fourmies obtient 23,23 % des suffrages exprimés, se trouvant distancé par Arthur Moulin, député UNR sortant, qui réunit 41,01 % des voix. Au second tour, M. Ulrici est battu par A. Moulin : il remporte 40,92 % des suffrages exprimés contre 59,08 % pour son adversaire gaulliste.

Il s'éteint à Fourmies le 28 janvier 1964, à l'âge de soixante-deux ans.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Marcel ULRICI

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