Appartenance politique :
Membre du Groupe du Rassemblement pour la République
État civil :
Né le 1er avril 1915
Décédé le 14 février 2005
Profession :
Administrateur de sociétés
Département :
Yvelines
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

BAC (Jean)

Né le 1er avril 1915 à Tarbes (Hautes-Pyrénées)

Décédé le 14 février 2005 à Versailles (Yvelines)

Sénateur des Yvelines de 1974 à 1977

C'est le 1er avril 1915, alors que la Grande Guerre fait rage, que Jean Bac voit le jour, à Tarbes. Après avoir obtenu une licence en droit, il devient administrateur de sociétés industrielles à Versailles, en Seine-et- Oise.

Parallèlement à sa carrière professionnelle, Jean Bac s'engage dans la vie politique. Il sollicite un mandat parlementaire dans les Yvelines, département créé le 1er janvier 1968, lors des élections sénatoriales du 22 septembre suivant : il figure en deuxième position sur la liste d'Union nationale pour la défense de la République et l'expansion des Yvelines que conduit Jacques Soufflet, compagnon de la Libération, sénateur de la Seine-et-Oise depuis 1959 et président du groupe gaulliste de la Haute assemblée depuis 1965. Jean Bac échoue toutefois à faire son entrée au Palais du Luxembourg. Avec seulement 446 des 1 418 suffrages exprimés, la liste de Jacques Soufflet n'obtient qu'un seul siège contre deux pour celle d'Union des républicains pour le rayonnement des Yvelines, qui réunit la droite antigaulliste autour de l'ancien ministre Édouard Bonnefous, et un pour la liste de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste dirigée par Aimé Bergeal.

Cependant, Jacques Soufflet est nommé ministre des Armées dans le gouvernement de Jacques Chirac le 28 mai 1974 ; aussi Jean Bac, son suivant de liste, remplace-t-il ce gaulliste historique comme sénateur des Yvelines à partir du 29 juin 1974. Il s'inscrit aussitôt au groupe de l'Union pour la défense de la République (UDR), devenu à partir de 1976 celui du Rassemblement pour la République (RPR). Il siège à la commission des lois. Il rapporte en 1976 le projet de loi sur l'organisation de Saint-Pierre-et-Miquelon, qui vise à transformer ce territoire d'outre-mer en département d'outre-mer.

Au cours de son mandat au Palais du Luxembourg, Jean Bac, en qualité d'entrepreneur, se préoccupe de la condition des salariés. Il s'exprime en séance publique sur les droits des travailleurs étrangers, la formation professionnelle continue (1975), l'accession des salariés à la propriété et à la location des locaux d'habitation destinés à leur usage personnel, la prévention des accidents du travail, l'institution d'un repos compensateur en matière d'heures supplémentaires de travail (1976) et le bilan social de l'entreprise (1977). Ses interventions au Sénat concernent aussi les chambres de commerce (1974), la chambre des métiers interdépartementale des Yvelines, de l'Essonne et du Val-d'Oise (1975) et le contrôle de la concentration économique (1977).

Ses autres interventions dans l'hémicycle témoignent de l'éclectisme de ses centres d'intérêt. Le sénateur des Yvelines s'intéresse ainsi à l'urbanisme et à la politique foncière, sujets sur lesquels il intervient à deux reprises, en 1975 et 1976. Le remembrement des exploitations rurales retient de même son attention en 1975. La même année, il prend la parole sur les charges et les ressources des collectivités locales, l'organisation interprofessionnelle agricole, les laboratoires d'analyses de biologie médicale, l'éducation, et la sécurité sociale des artistes auteurs d'oeuvres. En 1976, il s'exprime aussi bien sur la construction de la gare de Chanteloup-les- Vignes, le VIIe Plan de développement économique et social, la protection du public dans le domaine des opérations de crédit, la taxation des alcools, que sur les problèmes de la police nationale.

Il vote contre la loi Veil relative à l'interruption volontaire de grossesse en 1974 et contre la loi portant réforme du divorce en 1975.

Trois ans après avoir remplacé Jacques Soufflet sur les bancs du Sénat, Jean Bac se représente devant les grands électeurs yvelinois le 25 septembre 1977 : il occupe la deuxième place sur la liste d'Union des républicains pour la défense des Yvelines conduite par Édouard Bonnefous. Ne recueillant toutefois que 558 des 2 002 suffrages exprimés, cette liste d'Union de la majorité n'obtient qu'un seul siège contre trois pour celle d'Union de la gauche dirigée par le maire communiste de Trappes, Bernard Hugo, et un pour celle de défense des libertés locales menée par le maire de Meulan, Brigitte Gros. Non réélu, Jean Bac quitte le Palais du Luxembourg le 2 octobre 1977, à l'âge de 62 ans.

Officier de la Légion d'honneur, il s'éteint le 14 février 2005, dans sa quatre-vingt-dixième année.

Sénateur le 29 juin 1974 (en remplacement de M. Jacques SOUFFLET, nommé membre du Gouvernement)
Fin de mandat le 2 octobre 1977 (non réélu)

Membre de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale
Membre du Groupe du Rassemblement pour la République

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Jean BAC

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr