Appartenance politique :
Membre du Groupe Union Centriste
État civil :
Né le 21 septembre 1923
Décédé le 17 juillet 2007
Profession :
Ingénieur général du génie rural en retraite
Département :
Charente-Maritime
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

BLAIZOT (François)

Né le 21 septembre 1923 à Mauvezin (Gers)

Décédé le 17 juillet 2007 à Meudon (Hauts-de-Seine)

Sénateur de la Charente-Maritime de 1989 à 1998

Fils d'un universitaire, François Blaizot effectue une scolarité exemplaire du lycée Carnot de Paris à l'Ecole nationale du génie rural. C'est en 1947, à La Rochelle, qu'il débute une brillante carrière d'ingénieur du génie rural. Son ascension est très rapide. Il est nommé, en 1955, ingénieur en chef du génie rural de la Corse, en 1959, directeur de la mise en valeur à la compagnie nationale du Bas-Rhône et du Languedoc et, en 1962, chef du service de l'aménagement rural au ministère de l'Agriculture. Promu en 1967 ingénieur général du génie rural, des eaux et des forêts, il occupe, à partir de 1969, la fonction de vice-président de la commission de l'eau pour le pour le VIe plan. De plus en plus proche de la sphère politique, au sein de laquelle ses compétences sont reconnues, il devient directeur du cabinet des ministres de l'Agriculture et du Développement durable, Raymond Marcelin puis Christian Bonnet (1974-1975). C'est à cette époque que François Blaizot décide de s'engager plus encore dans la vie politique en se présentant devant le suffrage universel.

Défendant les valeurs du centre et la politique menée par le président de la République Georges Pompidou, il se porte candidat URP-CDP (Union des républicains de progrès - Centre démocratie et progrès) aux élections législatives de mars 1973 dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime, puis aux élections cantonales de septembre 1973 dans le 2e canton de La Rochelle. Battu à ces deux occasions, François Blaizot connait son premier succès électoral dans le canton d'Ars-en-Ré, en 1976. En 1977, il participe aux élections municipales de La Rochelle sur une liste d'opposition au maire socialiste, Michel Crépeau, largement réélu dès le 1er tour. Candidat malheureux aux élections sénatoriales de septembre 1980 et aux législatives de juin 1981, il s'implique fortement dans l'action du Conseil général de la Charente-Maritime dont il devient le président à partir du 1985. Il siège également, de 1985 à 1989, au Conseil régional de Poitou-Charentes. En parallèle de son engagement partisan, il préside, de 1976 à 1978, la mission interministérielle pour l'aménagement et l'équipement de la Corse et, à partir de 1977 le conseil d'administration de l'Agence financière de Bassin Rhône-Méditerranée-Corse ; enfin, de 1979 à 1982, il est en charge du dossier de l'énergie au ministère de l'Agriculture.

François Blaizot parvient à obtenir la confiance des grands électeurs du département lors des élections sénatoriales de septembre 1989. Ce scrutin traduit un glissement de la Charente-Maritime du centre gauche vers le centre droit.

Inscrit au groupe de l'Union centriste, le sénateur Blaizot siège à la commission des affaires économiques, puis à partir de 1993 à la commission des lois. Au nom de celle-ci, il rapporte de nombreux projets ou propositions de loi, parmi lesquels figure, en 1994, le projet de loi modifiant certaines dispositions relatives à la fonction publique territoriale. A partir de 1995, il présente l'avis de la commission des lois sur le projet de loi de finances concernant les départements d'outre-mer. En mai 1997, il est l'auteur, avec le sénateur socialiste Michel Dreyfus-Schmidt, d'un rapport d'information concernant le régime juridique applicable à Saint-Barthélemy et Saint-Martin. De ce travail découle une proposition de loi qu'il dépose avec ses collègues Jacques Larché et Lucette Michaux-Chevry. Au cours de son mandat au Palais du Luxembourg, il participe également aux travaux de différentes commissions spéciales, comme celle chargée, en 1994, d'examiner le projet de loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire.

Le sénateur Blaizot intervient souvent dans les débats parlementaires lorsqu'il est question d'agriculture et de la défense des paysages ruraux. Il s'efforce également de promouvoir les intérêts du département qu'il représente. En 1993, il profite d'un débat sur une déclaration de politique générale du Gouvernement sur les transports intérieurs pour souligner l'insuffisance des liaisons routières en Charente-Maritime.

A l'image de son groupe parlementaire, il vote la loi constitutionnelle ajoutant à la Constitution un titre : « Des Communautés européennes et de l'Union européenne » (1992), la loi relative aux pensions de retraite et à la sauvegarde de la protection sociale (1993) et la loi d'orientation et d'incitation relative à la réduction du temps de travail (1998).

En parallèle de son action parlementaire, il demeure président du Conseil général de Charente-Maritime jusqu'en 1994, date à laquelle il décide de ne pas se représenter aux élections cantonales. L'année suivante la liste qu'il conduit aux élections municipales de Saint-Jean-d'Angely est battue par celle menée par le socialiste Jean Combes. En 1998, il ne brigue pas de second mandat au Palais du Luxembourg.

François Blaizot a publié en 1995 un ouvrage intitulé Le langage des institutions politiques. Il était officier de la Légion d'honneur, de l'Ordre national du Mérite et commandeur du Mérite agricole.

Elu le 24 septembre 1989
Fin de mandat le 30 septembre 1998 (ne se représente pas)

Membre de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale
Membre du Groupe Union Centriste

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de François BLAIZOT

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