Naissance :
25 avril 1748 - Saint-Pourçain (Allier)
Décès :
25 avril 1836 - Paris
Profession ou qualité :
Notaire, Juge
Autres mandats :
Député de la Convention, député au Conseil des Cinq-cents

Membre du Conseil des anciens du 6 brumaire an IV au 30 Floréal an VI

MARTEL (POURÇAIN), membre de la Convention et député au Conseil des Cinq-cents, né à Saint-Pourçain (Allier) le 25 avril 1748, mort à Paris le 25 avril 1836, était notaire à Saint Pourçain à la Révolution. En 1790, il joignit à ces fonctions celles de juge de paix, et fut élu, la 5 septembre 1792, membre de la Convention pour le département de l'Allier, le 3e sur 7, « a la pluralité des voix ». Il vota dans le procès du roi « pour la mort dans les vingt-quatre heures ». Il avait repoussé l'appel au peuple eu disant : « Citoyens, je consulte la raison, la justice et l’humanité ; je réponds que je ne crois pas devoir renvoyer au peuple la mission qu'il m'a donnée, parce que la désobéissance est attentatoire à la souveraineté du peuple ; d'ailleurs j'ai pensé que l'appel au peuple n'était qu'une mesure pusillanime, Je dis non. » Après la session, il devint député de l'Allier au Conseil des Anciens, par 71 voix (161 votants). Il en sortit en 1798. Employé comme commissaire à la comptabilité intermédiaire, il conserva cet emploi jusqu'à la suppression de la commission, et fut nommé dans les contributions indirectes. Ayant voté l'Acte additionnel en 1815, il fut atteint par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, partit de Paris le 9 mai suivant, et se retira à Liège où il vécut dans l'indigence, sa retraite d'employé des contributions indirectes ayant été supprimée. En 1820, son banquier Humaun et M. Dalphonse, député, demandèrent qu'on lui rendit sa pension de 972 francs. Il rentra en France après la révolution de 1830, et mourut à Paris, « au jour et à l'heure, dit le Journal des de bats du 1er mai 1836, où il accomplissait sa 88e année. »