- Naissance :
- 6 décembre 1748 - Bayonne (Basses-Pyrénées)
- Décès :
- 28 juin 1809 - Lieu de décès inconnu
- Profession ou qualité :
- Négociant, échevin
- Autres mandats :
- Député de la Convention
Membre du Conseil des anciens du 6 brumaire an IV au 30 Floréal an VII
MEILLAN (ARNAUD-JEAN), Membre de la Convention et député au Conseil des Anciens, né à Bayonne (Généralité d'Auch, France) le 6 décembre 1748, mort à Bayonne (Basses-Pyrénées) le 28 juin 1809, négociant et échevin dans cette ville avant la Révolution, administrateur du département depuis 1791, il fut élu, le 5 septembre 1792, député des Basses-Pyrénées à la Convention, le 5e sur 6, par 168 voix (334 votants). Il vota, dans le procès du roi, pour l'appel au peuple, et répondit au 3e appel nominal: « Je ne répéterai point ce qui a été dit contre la cumulation des fonctions de législateur, de juré et de juge; la plus fausse mesure, selon moi, est celle qui ferait tomber une tête qui peut être un jour utile. Je vote pour la réclusion et le bannissement après la guerre. » Les opinions contre-révolutionnaires de Meillan le firent, à la suite des événements du 31 mai, déclarer traître à la patrie et mettre hors la loi; ses biens furent confisqués. Il échappa d'ailleurs aux poursuites, et donna sa démission dans les premiers jours d'août 1793. Après le 9 thermidor, il fut question de le rappeler, et, non sans quelque hésitation, la nouvelle majorité s'y décida (1795). Envoyé en mission à l'armée des Pyrénées-Occidentales, il rendit compte de l'acceptation de la Constitution par cette armée. Il fut réélu, le 4 brumaire an IV, par ses collègues de la Convention, membre du Conseil des Anciens, en devint secrétaire, attaqua vivement la résolution assimilant aux émigrés les individus qui s'étaient soustraits à la déportation, et, sorti du Conseil des Anciens, se retira à Bayonne, où il mourut, membre de la chambre de commerce.