II. LES RÉFORMES EN COURS : D'IMPORTANTES AVANCÉES, PARFOIS ASSORTIES DE PRÉOCCUPATIONS

A. LES DÉFIS DU PLAN « RÉUSSIR EN LICENCE »

1. Des moyens au service d'objectifs ambitieux

Le plan pluriannuel (2008-2010) « Réussir en licence » représente un effort cumulé sur 5 ans de 730 millions d'euros , qui se répartissent ainsi : 35 millions d'euros en 2008, 103 millions d'euros en 2009, 170 millions d'euros en 2010 , 211 millions d'euros en 2011 puis en 2012.

Il répond à un double objectif :

- améliorer les taux de réussite au sein du cycle licence et le rendre plus attractif ;

- rendre le diplôme de licence doublement qualifiant, tant pour la poursuite d'études que pour l'insertion professionnelle.

Le déploiement du « chantier carrières » prend appui sur le cahier des charges de l'offre de formation pour le cursus licence rédigé à partir des travaux du comité de suivi de la licence et de la licence professionnelle. Il a facilité l'élaboration par chaque université du projet qui constitue le document de référence pour la rédaction des projets contractuels des établissements et l'évaluation des formations de niveau licence par l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES).

Rappelons que des indicateurs portant sur les taux d'abandon, de passage dans l'année supérieure et de réussite au diplôme, doivent permettre de mesurer l'efficacité des mesures prises au sein des universités.

Le plan est décliné par les établissements autour des axes précisés dans l'encadré ci-dessous :

L'APPLICATION DU PLAN « RÉUSSIR EN LICENCE »
AU SEIN DES ÉTABLISSEMENTS :

- l'orientation et l'accueil des nouveaux étudiants, par la généralisation de l'orientation active et la mise en oeuvre de dispositifs d'accompagnement des nouveaux inscrits (pré-rentrée, bilan de compétence, mise à niveau, instauration d'une unité d'enseignement de méthodologie du travail universitaire) ;

- le renforcement de l'encadrement pédagogique, avec la mise en place d'enseignants référents assurant un accompagnement personnalisé des étudiants, l'augmentation des horaires d'enseignement, la réduction de la taille des groupes des travaux dirigés et la diversification des méthodes pédagogiques, notamment par le développement du contrôle continu ;

- le suivi des étudiants en difficultés, grâce à un repérage précoce des situations de décrochage, la mise en oeuvre de dispositifs de soutien, notamment le tutorat, et, le cas échéant, de réorientation dans une filière mieux adaptée aux projets et capacités de l'étudiant ;

- la professionnalisation, avec la généralisation du module « projet personnel et professionnel », qui permet à chaque étudiant de connaître les métiers associés à la formation suivie et de réfléchir à son insertion dans le monde du travail, par la mise en place d'unités d'enseignement professionnalisantes et de stages, ainsi que par l'acquisition de compétences dites « transversales », notamment en langues vivantes étrangères et à travers le maniement des outils bureautiques courants ;

- la mise en oeuvre de dispositifs d'évaluation des enseignements et de suivi de la rénovation du cursus licence.

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