IV. LA RATIONALISATION DE LA GESTION ADMINISTRATIVE

Sur les 166.425 agents employés à des tâches d'administration au ministère de l'éducation nationale, 132.511 étaient affectés dans les établissements publics d'enseignement locaux (EPLE) et les centres d'information et d'orientation (CIO), 29.767 relevaient des services académiques et 4.147 travaillaient en administration centrale.

A. L'ALLÉGEMENT DES STRUCTURES ADMINISTRATIVES CENTRALES

L'administration de l'éducation nationale doit rechercher la meilleure adéquation entre les moyens mis en œuvre et le service fourni.

Cela passe par un allégement des structure de l'administration centrale encore trop complexes.

Un projet de réorganisation de l'administration centrale est actuellement en cours qui vise à :

- rationaliser et alléger l'organisation de services par des regroupements de structures afin d'accroître l'efficacité de l'action administrative ;

- simplifier le dispositif afin de lui conférer plus de lisibilité ;

- développer systématiquement le recours aux technologies nouvelles dans l'organisation des services et dans leur action ;

- relancer la politique de déconcentration des compétences.

Un décret est actuellement en cours d'examen au Conseil d'Etat.

Il convient d'observer que les mesures de déconcentration d'un certain nombre d'opérations de gestion et l'application des mesures de réforme de l'Etat ont déjà permis la suppression de 479 emplois au budget du ministère depuis 1993, dont 279 au titre des mesures d'économie.

Par ailleurs, la démarche de modernisation du service public, préconisant un recentrage des administrations centrales sur leur fonction de conception et de pilotage s'est accompagnée de transferts d'effectifs réels par la voie de la mise à disposition, pour répondre aux besoins des établissements d'enseignement supérieur. Ainsi, près de 200 agents ont quitté l'administration centrale au 1 er septembre 1997 en contrepartie transferts progressifs d'emplois. Le projet de loi de finances pour 1998 prévoit la consolidation d'une première mesure de transfert de 38 emplois des corps ITARF et ASU vers les services de l'enseignement supérieur et de 4 emplois vers les académies de Guyane et Guadeloupe, ainsi que 100 suppressions. Pour 1999, l'objectif de réduction des effectifs sera poursuivi dans le cadre d'une réflexion globale sur la déconcentration de la gestion.

En effet, les tâches de gestion directe encore prises en charge par l'administration centrale doivent être progressivement transférées vers les services déconcentrés en même temps que se développe l'effort de modernisation notamment entrepris grâce aux nouveaux systèmes d'information.

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