AFP - 25 septembre 21:09 - Pyrénées-Atlantiques: l'UMP perd son siège, le PS en gagne un deuxième
BORDEAUX : L'UMP est le grand perdant dans les Pyrénées-Atlantiques puisqu'il n'a pas pu conserver son unique siège ravi par
le PS qui compte désormais deux sénateurs, tandis que le MoDem conserve celui laissé vacant par l'ex-sénateur et maire de Biarritz, Didier Borotra.
La surprise est venue de Frédérique Espagnac, imposée par les militants du département et non l'appareil du PS, qui est arrivée en tête avec 50,69% des
suffrages.
Elle surclasse une autre candidate PS, Annie Jarraud-Vergnolle, qui avait suppléé le sénateur-maire de Pau, André Labarrère, suite à son décès en 2006,
mais qui n'a regroupé autour de sa candidature que 23,79% des voix.
Mme Espagnac est suivie par le candidat MoDem, Jean-Jacques Lasserre, ancien président du Conseil général, qui recueille 47,52% des voix. Il
récupère les voix de son prédécesseur, Didier Borotra, qui ne se représentait pas.
L'élection de Georges Labazée, président PS du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques qui a basculé à gauche pour la première fois en mars
dernier, était plus attendue. Il termine en troisième position avec 41,22% des voix.
Le grand perdant dans les Pyrénées-Atlantiques est le candidat UMP Michel Hiriart, maire de Biriatou, pourtant très connu des grands électeurs en tant
qu'ancien président de l'association des maires du département.
Son but était de conserver au sein de son parti le siège laissé vacant par Auguste Cazalet (UMP), sénateur depuis 1983.
Outre qu'elle fait suite au basculement historique du mois de mars, l'élection de deux sénateurs socialistes dans les Pyrénées-Atlantiques est la
conséquence des municipales de 2008 où huit grandes villes basques et béarnaises sont passées à gauche.
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