AFP - 30 septembre 15:25 - Présidence du Sénat: Placé (EELV) envisage d'être candidat au "plateau"
PARIS - Le nouveau sénateur de l'Essonne et responsable EELV Jean-Vincent Placé a indiqué vendredi sur RTL qu'il envisageait d'être candidat à la présidence du Sénat.
Comme on lui demandait s'il pouvait se présenter pour compter les voix de son camp, il a répondu: "Ce n'est pas pour compter les voix, mais à l'heure à laquelle je parle, c'est une éventualité que je sois candidat demain pour le plateau [la présidence du Sénat, ndlr]".
"Assez naturellement, il est logique que nous votions pour Jean-Pierre Bel, le candidat du parti socialiste", avait-il observé auparavant, tout en s'étonnant qu'il n'y ait pas de déclaration avant candidature, mais seulement un discours à la fin.
"On ne cherche pas de garanties, mais je souhaite qu'il y ait de l'écologie au Sénat, que ce ne soit pas que de l'opposition à Nicolas Sarkozy", a dit l'élu francilien.
Lundi sur BFM-TV, M. Placé avait estimé qu'une candidature écolo à la présidence du Sénat "aurait peut-être de l'allure mais je ne suis pas sûr que ce soit très efficace" : "nous voterons pour le candidat désigné par le groupe socialiste, parce que là il s'agit de mettre les meilleures chances de notre côté et il ne s'agit pas de faire une candidature de témoignage".
Les écologistes qui ont 10 élus dans le nouveau Sénat et veulent un groupe autonome du PS avec comme président M. Placé, entendent obtenir qu'un des premiers textes discuté soit consacré au droit de vote des étrangers dans les élections locales, a-t-on indiqué dans son entourage.
Selon une source écologiste, ils demandent également une vice-présidence du Sénat et une présidence de commission pour, respectivement, les sénateurs EELV Jean Desessard et Marie-Christine Blandin.
Ils souhaitent d'ailleurs la création d'une nouvelle commission à l'environnement, l'aménagement et au développement durable et que celle des Affaires étrangères et de la Défense soit séparée en deux.
Les sénateurs élisent samedi leur président, qui devrait, sauf énorme surprise, être Jean-Pierre Bel (PS), sénateur de l'Ariège qui a fait irruption sur le devant de la scène avec la victoire historique de la gauche dans la deuxième chambre du Parlement.
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