En 1955 en effet, âgée de 69 ans, Germaine Coty, malgré la fatigue que provoquent voyages et réceptions, refuse de prendre du repos. Plusieurs malaises montrent pourtant son épuisement. Elle meurt le 12 novembre à 4h30 du matin. Son décès consterne les Français. L'Elysée est submergé de télégrammes de condoléances, provenant du monde entier. Jamais femme de président n'avait encore suscité un tel attachement.
Devant l'afflux des hommages, l'idée d'une cérémonie intime est abandonnée. L'église de la Madeleine, près de l'Elysée, accueille le corps de Germaine Coty, devant laquelle une foule de Parisiens vient se recueillir. « Mme René Coty eut des obsèques de souveraine » (Claude Salvy, Le Prestige français, janvier 1956), mais son mari refusa obstinément la prise en charge des frais par l'Etat. Elle fut ensuite enterrée dans sa ville natale du Havre.
Le jour des obsèques, une délégation du Conseil de la République, composée du président Monnerville et de son épouse, de la quasi-totalité des membres du bureau, du directeur de cabinet du président, du général commandant du Palais et des secrétaires généraux vint assister à la cérémonie.