« L'État a-t-il le droit d'exclure du droit d'enseigner ceux dont il juge les doctrines dangereuses ?
S'il a ce droit, il n'y pas de liberté d'enseignement.
A-t-il le droit d'exclure du droit d'écrire ceux dont il juge les doctrines dangereuses ?
S'il a ce droit, il n'y a pas de liberté de la presse.
Pourquoi aurait-il sur la parole parlée, un droit qu'il n'aurait pas sur la parole écrite ?
Parler ou écrire c'est le même acte ; il n'y a de différence que dans l'instrument.
Ce sont les deux formes de la liberté de penser. »Jules Simon
Une intervention de Jules Simon
Partager cette page