Coopération avec les Nations Unies (suivi du rapport du Panel Cardoso) |
Le secrétaire général de l’UIP et le président Paez ont indiqué, lors de la réunion du comité préparatoire de la conférence des présidents (Budapest 2-3 septembre 2004) qu’à la suite des réactions du premier comité préparatoire (Genève février 2004), puis de la 110ème Assemblée réunie à Mexico (avril 2004), des modifications avaient été apportées au projet de rapport Cardoso.
Toutefois, le président Paez, lors d’un entretien avec le Secrétaire général de l’Onu à Sao Paulo à l’occasion de la CNUCED, avait indiqué à M. Kofi Annan que la rédaction finale du rapport ne le satisfaisait toujours pas. Ce rejet est fondé sur les deux propositions majeures du rapport :
<![endif]>Créer des commissions parlementaires spécifiques au sein de l’ONU,
<![if !supportLists]><![endif]>Créer au secrétariat général de l’ONU, auprès du SG, un bureau de liaison qui aurait pour fonction d’organiser les relations ONU/parlements.
M. Kofi Annan aurait répondu qu’il avait toujours appuyé l’UIP, partenaire important de l’ONU, et qu’il n’entendait pas revenir sur ce point.
Le rapport Cardoso a été déposé et transmis aux Etats membres. Il est disponible dans son intégralité sur le site de l’ONU. Les pages 54 à 59 traitent du rôle des parlementaires.
Le rapport du Secrétaire général sur les propositions Cardoso est en cours d’élaboration. Il lui appartient de prendre à son compte, d’infirmer et d’écarter des propositions comme n’étant pas assez mures. Il peut également en proposer de nouvelles.
Il convient de rappeler que les propositions relatives aux relations avec les parlements ne sont que l’un des aspects, que certains pourront considérer comme mineurs, de l’ensemble des propositions du rapport Cardoso qui traite des relations ONU/Société civile.
L'UIP avait fait savoir au Secrétaire général de l'ONU qu'il serait souhaitable de consulter d'abord l'Union interparlementaire et, à travers l'UIP, les parlements sur la meilleure manière de développer les recommandations de fond du Groupe Cardoso. Les membres du Comité ont estimé que la deuxième Conférence mondiale des présidents des parlements serait l'occasion idéale pour l'UIP de présenter ses conclusions sur la question. En attendant le résultat de ces consultations, l'Assemblée générale devrait différer toutes décisions sur cette question jusqu'à sa soixantième session.
Une lettre en ce sens a été adressée au ministre des affaires étrangères, M. Michel Barnier, afin que la représentation permanente française auprès de l’ONU soutienne cette proposition.