1914-1918 : LA GRANDE GUERRE VUE DES COMMISSIONS DU SENAT

Les risques sanitaires

Tous les rapports et toutes les interventions soulignent la nécessité de renforcer le service de santé sur place. L'évacuation des blessés se révèlent assez périlleuse pour ramener les soldats vers les hôpitaux et les navires-hôpitaux (terrains montagneux accidentés, réseaux de communication peu nombreux) et nécessitant plusieurs moyens de transport à chaque fois (de l'âne au train). De plus, de nombreuses épidémies frappent les troupes (choléra, dysenterie, ...) et plus particulièrement celle du paludisme, comme le souligne Paul DECKER-DAVID dans son rapport : « Des mouches, des puces et autres parasites, en quantité innombrables autour de nos troupes font des piqûres qui souvent engendrent fièvre et maladies. Le manque d'eau pour le lavage, l'usage de l'eau stérilisée par javellisation pour la boisson, la nourriture carné et les légumes secs sont des causes de fatigue et d'épuisements. Les nuits fraîches après des journées très chaudes prédisposent à la dysenterie. »

Les troupes françaises à Salonique