À l’initiative de son président Cyril PELLEVAT, le groupe interparlementaire d’amitié France¬Jordanie a organisé un déjeuner de travail, le 22 septembre 2021, avec Son Exc. Makram QUEISI, Ambassadeur de Jordanie en France.

Étaient également présents : Mme Annick BILLON (Vendée – Union centriste), M. François BONHOMME (Tarn-et-Garonne – Les Républicains), Mme Valérie BOYER (Bouches-du-Rhône – Les Républicains), Mme Sylvie GOY-CHAVENT (Ain – Les Républicains), M. Abdallah HASSANI (Mayotte – Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants), Mme Gisèle JOURDA (Aude – Socialiste, Écologiste et Républicain), M. Jean-Yves LECONTE (Français établis hors de France – Socialiste, Écologiste et Républicain), M. Jean-François LONGEOT (Doubs – Union centriste), M. Frédéric MARCHAND (Nord – Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants), Mme Catherine MORIN-DESAILLY (Seine-Maritime – Union centriste) et M. Jean-François RAPIN (Pas-de-Calais – Les Républicains).

En réponse aux mots d’accueil du Président Cyril PELLEVAT, Son Exc. M. Makram QUEISI a rappelé l’importance des relations diplomatiques entre les deux pays et l’attachement des autorités jordaniennes au soutien de la France à la Jordanie, en particulier sur les questions régionales telles que le conflit israélo-palestinien.

M. Cyril PELLEVAT, président, a souligné sa volonté de maintenir le dynamisme du groupe interparlementaire d’amitié en dépit des restrictions sanitaires. Il a interrogé l’Ambassadeur sur la situation économique en Jordanie, le déroulement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 et l’avancement du projet de « Canal de la paix » visant à relier la mer Rouge à la mer Morte.

Son Exc. M. Makram QUEISI a indiqué que le dessalement de l’eau était la solution aux problèmes de gestion de l’eau dans la région et que, dans cette perspective, le projet de « Canal de la paix » en discussion entre Israël et la Jordanie demeurait particulièrement important pour son pays. Bien que le projet soit resté au point mort ces dernières années, l’arrivée d’un nouveau gouvernement israélien laissait néanmoins espérer de nouvelles avancées.

En réponse à une question de Mme Valérie BOYER sur la situation en Afghanistan et l’accueil éventuel de réfugiés afghans en Jordanie, l’Ambassadeur a indiqué que la Jordanie avait elle aussi été surprise par la rapidité des événements. S’il était prévu que des réfugiés afghans puissent transiter par le territoire jordanien, la Jordanie n’envisageait pas toutefois leur accueil sur le long terme comme elle avait pu le faire pour les réfugiés palestiniens, irakiens et syriens.

Les échanges ont également porté sur la crise diplomatique entre la France et les États-Unis au sujet de l’AUKUS, la participation de la Jordanie à une coalition étendue au Sahel, la situation politique au Liban, le conflit israélo-palestinien et le rôle de l’Égypte dans la stabilité de la région.

M. Cyril PELLEVAT a enfin informé les membres du groupe d’un projet d’accueil d’une délégation de sénateurs jordaniens, vraisemblablement avant la fin de l’année.

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