Groupe d'information internationale sur le Tibet : Célébration du 82e anniversaire de Sa Sainteté le Dalaï Lama - 19 juillet 2017

Le groupe d’information internationale sur le Tibet a accueilli les responsables du Bureau du Tibet de Paris pour célébrer le 82^e anniversaire de Sa Sainteté le 14^e Dalaï Lama. Cette rencontre a permis de réunir autour de M. Tashi Phuntsok, représentant de Sa Sainteté en Europe, M. Gilbert Leroy, réalisateur, plusieurs sénateurs (MM. Michel Raison, président ; Michel Amiel, André Gattolin, Charles Revet, Loïc Hervé, et Mmes Annick Billon et Marie-France de Rose), des représentants d’associations, d’ONG et de la communauté tibétaine en France.

M. Michel Raison, président du groupe d’information internationale sur le Tibet, a tout d’abord rappelé le soutien du groupe à la cause tibétaine, confirmant que son existence ne serait pas remise en cause à l’issue des prochaines élections sénatoriales. M. Tashi Phuntsok, après avoir remercié les invités de leur présence, s’est félicité de ce soutien et de cette solidarité avec le peuple tibétain.

Après la projection du documentaire « Tibet, Ombre et Lumières » de M. Gilbert Leroy, un débat avec le réalisateur, animé par Mme Catherine Barry, journaliste, a permis d’échanger avec MM. Tashi Phuntsok, Michel Raison et André Gattolin autour du thème « Sinisation programmée du Tibet : quel avenir pour les Tibétains ? ».

À cet égard, ont été abordés les thèmes des immolations comme actes ultimes et désespérés, la pression constante pesant sur les Tibétains et, après la destruction des corps (stérilisation, limitation des naissances, tortures et exécutions), celle des temples et lieux sacrés.

Pour conclure, M. Michel Raison a évoqué la mémoire de M. Tenzin Delek Rinpoché et le combat mené par sa nièce, Mme Nyima Lhamo, depuis deux ans, pour établir la vérité sur sa mort, le décès récent en liberté conditionnelle de M. Liu Xiaobo, prix Nobel de la Paix 2010, et l’immolation du jeune Tenzin Choeying, 19 ans, pour protester contre le manque de liberté au Tibet. Ces trois exemples rappellent que l’on meurt toujours au Tibet pour défendre certaines valeurs, et que la voie qu’ont choisie les Tibétains, reste pour tous un exemple admirable de résilience et de non-violence.