Le groupe interparlementaire d’amitié France-Liban du Sénat, présidé par Mme Christine Lavarde (Les Républicains – Hauts-de-Seine), a reçu, le jeudi 20 mai 2021, M. Simon Abi Ramia, député du caza de Jbeil, président du groupe interparlementaire d’amitié Liban-France de l’Assemblée nationale libanaise, en charge des relations avec l’Assemblée nationale.

Ont participé à cet entretien, outre la présidente du groupe d’amitié, M. Olivier Cadic (Union centriste – Français établis hors de France), Mme Jacky Deromedi (Les Républicains – Français établis hors de France), MM. Bernard Fialaire (Rassemblement démocratique et social européen – Rhône), Christophe-André Frassa (Les Républicains – Français établis hors de France) et Jean-Yves Leconte (Socialiste, écologiste et républicain – Français établis hors de France).

Cet entretien a permis d’évoquer les relations entre le Parlement français et les deux groupes interparlementaires d’amitié Liban-France de l’Assemblée nationale libanaise, dont les membres sont distincts, un groupe étant plus particulièrement en charge des relations avec l’Assemblée nationale et l’autre, nouvellement reconstitué et présidé par M. Ibrahim Azar, avec le Sénat.

Les échanges ont porté sur la situation intérieure du Liban, qui traverse à la fois une crise politique, financière, économique et sociale, ainsi que sur la situation sanitaire liée à la pandémie de covid-19. L’initiative française, lancée à la suite des explosions du 4 août 2020 à Beyrouth, a été évoquée, de même que les perspectives de sortie de crise, l’incapacité actuelle à mettre en place un gouvernement la retardant et pénalisant les Libanais. Les équilibres confessionnels au sein de la société libanaise et l’évolution du contexte régional ont été également abordés.

La rencontre a enfin permis d’évoquer les mesures restrictives d’accès au territoire prises par la France, à titre national, à l’encontre de certaines personnalités libanaises « impliquées dans le blocage politique en cours ou impliquées dans la corruption », selon les mots du ministre français de l’Europe et des affaires étrangères, ainsi que les négociations en cours en vue de l’éventuelle adoption de sanctions au niveau de l’Union européenne. M. Simon Abi Ramia a insisté sur la nécessité de renforcer la lutte contre la corruption et invité les membres des groupes d’amitié du Parlement français à étudier les mesures envisageables dans cette perspective.

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