Le résumé

À la suite de l'épidémie de Covid-19, la Délégation sénatoriale aux outre-mer a décidé de conduire une étude sur l'urgence économique outre-mer compte tenu des spécificités et de la vulnérabilité du tissu économique ultramarin déjà très fragilisé par une succession de crises récentes (ouragan Irma dans les Antilles, gilets jaunes à La Réunion, manifestations en Guyane et à Mayotte).

Pour mesurer la situation dans les différentes géographies, elle a procédé à 14 réunions plénières en visioconférence et près de 35 heures d'auditions, en particulier dans le cadre de 6 tables rondes thématiques (transport aérien, BTP et logement social, agriculture et pêche, numérique, tourisme, données statistiques) réunissant des acteurs économiques des trois bassins océaniques.

Après l'urgence sanitaire, l'heure est à l'urgence économique face à la brutalité de la crise en cours dont la délégation a recueilli de nombreux témoignages.

Mais elle a également constaté l'émergence de nombreuses initiatives et expérimentations qui démontrent une formidable capacité d'adaptation et d'innovation. Résolus à capitaliser sur les expériences positives de la période récente, à l'exemple des acteurs du monde agricole et de la pêche qui ont su faire face aux besoins des populations locales, les outre-mer manifestent la volonté d'aller résolument de l'avant et attendent de l'État qu'il les accompagne mieux dans leur nécessaire transformation.

De ces échanges sont issues une cinquantaine de recommandations s'articulant autour de 3 axes :

- Prendre la mesure de la gravité de la crise frappant les économies ultramarines et de son impact financier sur les collectivités ;

- Développer une relance territorialisée axée sur le désenclavement et le soutien à des secteurs leviers ;

- Faire de la sortie de crise une opportunité pour un modèle de développement plus résilient.

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