Le résumé

Ces dernières années, le trafic de cocaïne en provenance de la Guyane a pris une ampleur inédite, au point de représenter aujourd'hui 15 à 20 pour cent des entrées de cocaïne dans l'Hexagone. Il repose sur l'utilisation de passeurs, communément appelés «mules », qui transportent individuellement de petites quantités de drogue, pour le compte de trafiquants, en empruntant des vols Cayenne-Paris.

Ce trafic de stupéfiants favorise le développement de l'économie parallèle et de la criminalité organisée sur l'ensemble du territoire national, les villes de province étant particulièrement concernées.

Si des mesures ont été prises pour y répondre, toutes n'ont pas encore produit les effets attendus, les trafiquants mettant à profit l'engorgement des services de contrôle et de la chaîne pénale. Par ailleurs, le volet social de la politique de lutte est très insuffisant, notamment en ce qui concerne la prévention.

Enfin, il ne faut pas perdre de vue que le phénomène des « mules » est révélateur des difficultés économiques et sociales et du retard de développement de la Guyane, dont la jeunesse souffre d'un manque de formation et de perspectives d'insertion professionnelle. Ce constat appelle une réponse forte et volontariste.

Fruit d'un travail de plusieurs mois, au cours desquels la mission a entendu un grand nombre d'acteurs et d'experts, le rapport de la mission d'information fait le point sur le trafic de cocaïne en provenance de Guyane, ses causes et ses implications, et formule des recommandations.

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