Le résumé

Après un premier volet consacré au bassin Indien, la délégation sénatoriale

aux outre-mer, présidée par Micheline Jacques (LR - Saint Barthélemy) a poursuivi

ses travaux sur le bassin Atlantique.

Tout en constatant les faiblesses et handicaps actuels (un cadre de coopération peu lisible,

une mobilité toujours entravée, des liens commerciaux encore trop modestes, l'ampleur

des trafics illicites sur la zone Antilles-Guyane), les rapporteurs Christian Cambon

(LR - Val-de-Marne), Jacqueline Eustache-Brinio (LR - Val-d'Oise) et Evelyne Corbière

Naminzo (CRCE-K - La Réunion) ont relevé le dynamisme des relations bilatérales,

la densité des organisations régionales, en pointant notamment le rôle moteur

de l'OECO, et le développement potentiel des politiques sectorielles (sécurité, lutte

contre les sargasses, santé...).

Surtout, la Caraïbe et le plateau des Guyanes sont redevenus des enjeux

de la géopolitique mondiale. La France et l'Union européenne ont tous les atouts

pour offrir une autre voie aux partenaires régionaux et faire rayonner les collectivités

françaises d'Amérique dans leur voisinage même si une vigilance active est à porter

au futur cadre financier pluriannuel de l'Union européenne (CFP 2028-2034).

Il est essentiel d'obtenir de l'UE la définition d'une Politique européenne de voisinage

ultrapériphérique (PEVu).

Les rapporteurs formulent 20 propositions pour accélérer et soutenir cette dynamique

autour des quatre axes majeurs :

* affirmer une diplomatie territoriale ambitieuse, différenciée et réactive ;

* lutter contre le fléau de l'insécurité sans nier les bassins de vie ;

* transformer les verrous de l'Union européenne en accélérateur de la

coopération régionale ;

* miser sur les secteurs d'avenir : transport maritime régional,

environnement, sciences, agroalimentaire, traitement des déchets.

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