État civil :
Né le 1er août 1763
Décédé le 7 avril 1832
Liens externes :
Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//960]
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

BOISSEL DE MONVILLE (THOMAS-CHARLES-GASTON, BARON), pair de France, né à Paris, le 1er août 1763, mort à Paris, le 7 avril 1832, était originaire de Normandie. I1 fut reçu conseiller au Parlement de Paris en 1785, et prit part aux délibérations de ce corps jusqu'à sa dissolution. Il adopta avec modération les idées nouvelles, dut, pendant le régime révolutionnaire, se dérober aux poursuites dont il était menacé, et chercha un emploi comme ingénieur, sous le simple nom de Boissel. Il eu profita pour étudier sérieusement la mécanique, exécuta plusieurs machines utiles, entre autres une faux à couper le blé, et perfectionna les moulins à vent. Sous le Consulat, il se rendit à Rouen avec sa famille, s'engagea, peu de temps après dans la légion de la garde nationale de la Seine-Inférieure mobilisée pour la défense des côtes, fut nommé major et reçut, en 1810, le titre de baron de l'Empire avec la croix de la Légion d'honneur. Au retour des Bourbons, l'attitude qu'il prit à l'égard du gouvernement royal ne fut rien moins qu'hostile : elle lui valut la dignité de pair de France, le 17 août 1815. Boissel de Monville était déjà conseiller général de la Seine-Inférieure. A la Chambre haute, il siégea parmi les royalistes modérés ; il vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney. En 1819, il contribua à fonder la Société des prisons, dont l'objet était l'amendement et le relèvement moral des détenus. Il resta pair de France après la révolution de Juillet, s'étant rallié sans effort à la monarchie nouvelle ; il se prononça, vers la fin de sa vie, contre l'hérédité de la pairie. - On a de Boissel de Monville plusieurs ouvrages techniques assez remarquables, parmi lesquels: le récit d'un « Voyage pittoresque » exécuté par lui en 1794 depuis le fort de L'Ecluse jusqu'à Seyssel, sur une partie du Rhône réputée non navigable, afin de « tirer pour la marine des mâtures que peuvent fournir les mélèzes » ; une Description des atomes ; la Législation des cours d'eau, etc., et quelques pièces de théâtre.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Thomas-Charles-Gaston BOISSEL DE MONVILLE

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